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ADÉMIA
Nom : Flinndak.
Prénom : Adémia.
Âge : 34 ans.
Sexe : Féminin.
Sexualité : Bisexuelle.
Métier : Épouse dévouée.
Niveau social : Noble, très noble, la noblesse si élevée qu'elle ne se sert guère du platine et de l'or, ces matériaux vulgaires, que pour parer les murs. Même les cuvettes de toilette en émeraude ne reviennent pas si cher que ça à la fortune familiale, accompagnée d'un prestige de bon aloi.
Famille :La prodigieuse lignée Flinndak, qui clame être d'ascendance divine, possède des terres partout dans la région d'Olphéra ; certains croient même que le clan est propriétaire de toute la contrée, et que chacun des emplois lui est affilié. Ce n'est hélas pas si éloigné que ça de la vérité : non seulement le monopole Flinndak, dans certains secteurs, ne laisse pas d'être inquiétant, mais dans d'autres qu'ils ne contrôlent pas officiellement, ils se servent de sociétés-façades dont les dirigeants leur ont en fait juré allégeance.
La manticore et l'ourobouros, les effrayantes armoiries de la sainte famille, dominent donc depuis des lustres la ville d'Olphéra. Et au sein du château clanique règne l'horreur la plus noire, totalement au-delà des lois. Sous des dehors flamboyants et précieux, la lignée Flinndak entretient un arbre généalogique en totale autarcie depuis des lustres. C'est dans cette famille qu'Adémia naquit, en 1968.
Histoire : Toujours plongée dans les livres, Adémia se fit couver d'un oeil gourmand, dès la plus tendre enfance, par son frère Julius. À la première occasion, alors qu'elle était jeune, trop jeune, celui-ci la prit, la défonça par chacun de ses orifices, et il fit très vite des viols une habitude, une coutume quotidienne, sous l'oeil bienveillant de leurs heureux parents. Tout était prétexte à Julius Flinndak pour se vider les couilles : une dispute de l'un de ses frères, un livre qui ne se finissait pas comme il le souhaitait, ou tout simplement une manière d'entamer la journée du bon pied, et de bien la terminer... vigoureux et "prolifique", il ne se soucia guère de procurer du plaisir à Adémia, aussi celle-ci dut se rabattre sur ses autres frères afin de découvrir un semblant d'érotisme.
Les asauts de Julius ne semblaient pas devoir connaître de fin un jour, et Adémia vit arriver avec effroi la date de son mariage forcé. Ses premières années d'union furent un cauchemar, l'heureux mari ne se souciant même plus d'un tant soit peu de pudeur pour la violer dans la serre ou dans le Sanctuaire du Clan, et, de manière générale, aux endroits les plus imprévus et inconfortables. Mais avec le temps, son fardeau s'allégea, et plutôt que d'accueillir d'un oeil noir les maîtresses de Julius, elle encouragea subtilement ces liaisons extra-conjugales.
C'est alors qu'elle pensait que tout allait s'arranger que l'époux modèle commença à la battre, sans doute contrarié par la Grande Immolation Flinndak de 1988 (qui vit le suicide de groupe de tous leurs frères et soeurs). Après dix ans de maltraitance, en 1998, elle vit à la télévision une image de catastrophe nucléaire aux États-Unis (le drame des monts Arklay), et elle se dit que la vie était imprévisible, et pleine de danger. Adémia se décida alors à épicer elle aussi son existence de plusieurs amants et maîtresses, sans pour autant pouvoir échapper à la main de fer de son honorable mari...
Physique : Adémia paie le prix lourd pour la consanguinité générale au sein du clan Flinndak ; elle est certe pâle, gracile et de belles formes, mais plusieurs parties de son épiderme sont noircies et écailleuses, ce qui déplaît à son mari, l'appelant volontiers de noms reptiliens pour la mettre mal à l'aise. Sa chevelure est sombre et toujours mal peignée ; de manière générale, elle ne prend pas soin d'elle.
Adémia Flinndak se vêt toujours légèrement, à la limite de l'impudeur, et sa gestuelle sensuelle sème le trouble chez bien des êtres.
Mental :Toute une vie de tourments a rendu Adémia sombre et manipulatrice, amorale, cruelle, perverse. Cependant, elle considère le droit de cuissage de son mari comme légitime, quelque part : voilà une femme au cerveau bien lavé. Un bien triste produit de la lignée Flinndak. Et tout comme son époux Julius, Adémia passe le plus clair de son temps dans l'oisiveté et les besognes qui ne risque pas de lui casser un ongle. Elle déteste chacun de ses enfants et les force parfois à lui procurer du plaisir d'une manière ou d'une autre ; dans le cas du fils aîné, cette domination s'est retournée contre elle et ils vivent à présent d'occasionnels rapports sado-masochistes.
Pour résumer, Adémia est hédoniste, nihiliste, sans scrupules ; si elle n'était pas une membre de la prestigieuse famille, sa place serait au mieux en prison, au pire dans l'hôpital d'Arkham.
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