Petite entrevue familiale. [PV interne: famille + esclaves]

Après trois jours entiers passés dans son étude, à régler moultes préparatifs, et donner directive sur directive, Julius prenait à présent un peu de repos, tranquilement installé sur un fauteuil, amené dans la bibliothèque, un livre à la main, une pipe en forme de crâne à la bouche (déconnez pas, je sais que ça existe, mon psy avait la même)

Sans doute une belle journée dehors, se dit-il, songeant aller un peu plus tard dans la journée tailler deux ou trois rosiers au jardin interieur. Mais pour l'heure, un autre amusement en devenir le préoccupait.

En effet, il avait fait envoyer à chacun des membres de sa famille, en accusant un autre de lui avoir demandé de venir. Le point de rendez-vous étant situé juste de l'autre côté d'un rayonnage, donc, amplement à portée d'oreille. Ainsi dissimulé, l'air de rien, il attendit que la sauce prenne toute seule...

D'une démarche chaloupée, la matriarche des Flinndak fit son entrée dans la bibliothèque. Ses yeux à demi fermés scrutaient discrètement la pénombre. Rien. Elle pouvait faire confiance à ses sens aiguisés, l'immense bibliothèque clanique était déserte.
Elle avança entre les rayonnages, admirant les gigantesques statues installées entre les configurations hexagonales d'étagères. Les indiens Abkanis, aujourd'hui disparus, avaient vénéré des déités étranges, tout en gueules et tentacules, et ces sculptures noirâtres sublimaient l'étrange architecture cyclopéenne du labyrinthe tridimensionnel. La bibliothèque était sublime, oui, la représentation de bois, de cuir et de papier de la grandeur et de l'ancienneté de leur sainte lignée.
Elle atteignit rapidement le point de rendez-vous, près d'une idole de Dieu Très Ancien particulièrement compliquée, devant un rayon de romans policiers. C'était son fils, son enfant adoré, ce cher Ynai Flinndak, qui avait cru bon de lui adresser une convocation. Peut-être avait-il compris que mieux valait se soumettre, dans son propre intérêt. Sinon, elle ferait sentir à cette petite tapette qu'elle n'aimait pas perdre son temps.

"Pas vieille", répliqua Adémia, "mais expérimentée... je t'apprendrai, gamin, je t'apprendrai le respect que tu dois à ta mère... Je t'apprendrai à me lécher les pieds, comme un chien à sa maîtresse... mais ce n'est pas de cela que je veux te parler, l'heure viendra, assez tôt."

Sa main fine avait saisi d'instinct le message. À présent, sans le lire, elle le froissait, le comprimait entre ses doigts, par saccades, avec une tension qui ne pouvait que faire comprendre qu'elle aurait souhaité tordre et déchirer autre chose que le papier. Si elle avait pris la peine de lire la missive que son fils venait de lui jeter, le plan de Julius serait tombé à l'eau ; mais le maître de maison avait compté sur l'irascibilité folle typique du sang Flinndak, et il avait eu raison.

"Petit connard", reprit-elle. "Combien de temps vas-tu encore ridiculiser notre maison ?"

Déjà elle s'emportait, passant sur cette étrange prétention de son fils à croire que c'était elle qui avait souhaité cette confrontation.

"Tu souilles la manticore et l'ourobouros de tes frasques de tafiole. Nous charrions le sang des dieux et tu te permets de compromettre notre nom avec cette débauche stérile, alors que tu devrais te préoccuper, à ton âge, d'engendrer une descendance pour régénérer notre lignée frappée par le malheur. Et n'imagine surtout pas que nous ayons cherché à nous renseigner sur toi ! C'est ton manque de discrétion dans ton stupre accablant qui pousse ces rumeurs de force dans nos pauvres oreilles."

Adémia relâcha la boulette de papier, et ses doigts nerveux coururent sur les livres les plus proches, alors que, délibérément, ses yeux se perdaient dans le vague.

"L'Immolation a failli anéantir les Flinndak, t'en rends-tu compte ? Nous n'avons quasiment plus personne sur qui compter, et toi, le seul héritier mâle, toi qui devrais t'unir à tes soeurs aussi souvent que possible, tu comptes dilapider ta semence dans des fesses masculines. Tu pourras t'amuser à ces jeux de pervers quand tu aurais engendré un héritier à notre illustre lignée."

Cette dernière phrase faillit rebondir sur la rage d'Adémia, mais elle effleura sa raison, et la femme cilla.

"Fait venir ? C'est toi qui m'as dit de venir. Menteur, comme toujours..."

Elle agita les doigts devant elle, comme pour chasser une mouche, et repartit :

"Il ne t'appartient pas de me juger, simplement parce que tu as eu l'honneur de partager ma couche, sans en saisir le sel, j'en ai bien peur, jeune fou incapable de comprendre la beauté de ce qui t'est donné... non, il ne t'appartient aucunement de porter le moindre jugement sur ta fière génitrice. Tu n'as pas vécu le quart de ce que j'ai vécu, et tu ne comprends pas que la lignée doit s'unir, comme toujours, jusque dans ses travers. Nous devons tolérer les accès de furie de chacun, car nous devons être légion, et nous enrichir mutuellement du feu d'ambroise qui parcourt nos veines. Notre sang coulera à travers des générations et des générations, l'existence de la famille Flinndak illuminaitl le monde des millénaires et des millénaires avant ta naissance, et elle sera encore là bien après que tu seras mort ! Sois fier d'être un élément de ce puzzle, au lieu de jouer l'électron libre, de te battre contre la famille... et comme nous restons discret sur ta pauvre perversion d'amateur de garçons, toi aussi, garde le secret sur les coups que je subis sans mot dire. Le secret, c'est l'une des forces de notre lignée."

Une ombre de sourire passa sur le visage d'Adémia, faisait brièvement apparaître une fine ride, encore unique, soulignant le pli de sa joue. Puis son faciès redevint marmoréen, impassible et parfait.

"Je suis heureuse de savoir que tu honores toujours ta soeur de ton vit, même si tes coups de reins ne semblent guère productifs. Peut-être est-elle stérile. Pourquoi n'irais-tu pas voir du côté de ta plus jeune soeur ? Encore un peu gamine, mais... il n'y a pas d'âge pour un bon défonçage. Elle est pubère, je crois. Tu auras peut-être plus de chance qu'avec Leila."

"Nous en discuterons", fit Adémia d'un ton neutre tout en empoignant le membre de son fils et en commençant à le serrer, lentement, à travers son pantalon. "Tu as de la volonté, une force, c'est certain, je le vois dans les yeux. Peut-être peux-tu l'utiliser pour obtenir ce que tu désires. Tu es fort..."

Elle l'embrassa avec vivacité, et dégagea la main qui ne masturbait pas Ynai de la main d'Ynai qui ne la touchait pas pour plaquer la tête du jeune homme contre la sienne, tant qu'elle embrassait, mordant un peu, comme pour le dévorer, gobant sur toute la surface du visage, la fièvre montant en elle.

Elle dégrafa sa robe légère avant de souffler "Viens...", et ses bras se crispèrent autour du corps d'Ynai, et serrèrent.

[Autorisation spéciale d'Ynai, je viens vous interrompre messieurs-dames XD]

Cela faisait à peine quelques heures que la jeep avait freiné devant la boutique familière, que les traqueurs avaient fait descendre Ynai jusque devant le nez du vendeur pour se faire rémunérer et qu'on l'avait de nouveau mis en cage, mais de gré cette fois-ci. Brise n'avait strictement opposé aucune résistance cette fois-ci et s'était docilement laissé conduire pour une fois jusqu'au fin fond de sa cellule, sous le regard curieux des autres pensionnaires. Le vendeur avait l'air de le reconnaître, vu son air de ravissement lorsqu'il le revit. Mais, pendant le trajet, scrutant les moins recoins du manoir Flinndak, Brise ne pût pas très longtemps contenir ses bonnes résolutions.

Le vendeur lui faisait de l'oeil à travers les barreaux et Brise, soudain tout sourire, lui tendit les bras, s'offrant à lui avec un plaisir feint. Sa proie ne vit pas le change et le rejoignit dans sa cellule, le temps de passer un moment agréable et...de se ramasser un bon coup de coude sur la nuque, le faisant tomber dans l'inconscience la plus totale. L'esclave en profita derechef pour sortir de sa cellule et regagner la rue d'où il visualisa le plan du chemin jusqu'au manoir, comme la toute première fois qu'il l'avait fait, mais avec Ynai. Ynai...comme il devait lui en vouloir aujourd'hui. Tant pis ! Il fallait qu'ils se revoient !

Arrivé devant la grande bâtisse qui lui donnait toujours un frisson inexplicable dans le dos, Brise franchit courageusement les grilles et s'engagea dans l'allée puis dans la maison par l'une des fenêtres, grâce à une échelle abandonnée dans le jardin. Il rentrait comme un voleur, soit ! Maintenant il fallait retrouver Ynai. Il sortit de la chambre d'où il venait d'entrer et détala dans les couloirs, soudain attiré par de profonds éclats de voix puis le silence presque complet. L'esclave tomba alors sur une porte qu'il ouvrit, hésitant de ce qu'il allait y découvrir, pour se figer, muet de stupeur, devant la scène qui se déroulait sous ses yeux. Deux formes étaient étroitement enlacées dont l'une était difficilement méconnaissable.

"Ynaï !"

Ce cri fut comme une plainte, le jeune homme blessé dans son orgueil, lui qui avait rêvé qu'il l'attendait ainsi pendant tous ces longs mois et en fait, il pensait déjà à d'autres conquêtes. Tout s'écroulait. Les larmes qu'il s'efforçait de retenir tout ce temps à réfréner sa honte, son amour et sa peine venait de surgir, brisant les barrages de ses yeux. Il étouffa un sanglot et essuya ses larmes, se forçant à ne plus être qu'un mur d'insensibilité. Mais les mots qu'il aurait voulu prononcer à ce moment-là se noyèrent dans sa gorge. Et il resta là comme un idiot, les membres qui se refusaient à esquisser ce mouvement de fuite que son cerveau tentait de leur imposer.

"Sacrénom !" s'exclama Adémia, rigolarde, sans lâcher son fiston. "Dis vite à ton copain de se joindre à la fête !"

Intérieurement, elle n'avait guère envie d'une partie à trois, pas à ce moment-là. Du reste, elle ne croyait guère que le jeune homme qui venait de faire irruption y participerait. Mais elle savait très bien où appuyer pour qu'une belle chose craquèle, et quelle brique retirer pour qu'une maison s'effondre. Plus que quelques petites touches, peut-être... elle n'osait espérer causer des dégâts irréparables, mais son esprit se réjouissait déjà des dommages qu'elle avait de grandes chances d'infliger.
Elle sentit son excitation sexuelle grandir, s'embraser. Elle se sentait de taille à prendre six hommes en elle, de diverses manières, et à manger du lion, voire de la manticore. Bien sûr, ce plaisir se doublait d'un malaise grandissant, une culpabilité voilée qu'elle ne se croyait pas capable d'exciser comme une mauvaise tumeur, des remords qui suintaient et infectaient son âme. Le prix à payer pour les sensations les plus raffinées, croyait-elle sincèrement.

A cet instant, comme il aurait voulu s'enfuir loin, très loin d'ici. Il avait mal, mal encore plus que pendant tous ces longs mois où il n'avait cessé de rêver d'Ynai à son insu. Cette torture lui était tant insupportable mais juste au moment où il s'apprêtait à tourner les talons pour laisser pleinement éclater son chagrin, il se retrouva entouré de bras puissants, sa tête contre l'épaule de l'être tant aimé et tant détesté à la fois. Brie enfouit sa tête contre son épaule pour se laisser aller et en même temps ne pas se faire voir d'Ynai. Ses lèvres frôlèrent tendrement les siennes et il lui agrippa sa chemise en quête de réconfort, en oubliant tout ce qui se trouvait alentour. Là, juste là, il était bien même si c'était juste un peu.

Brise avait cependant honte de se dévoiler, de s'afficher ainsi en public, même s'il n'y avait jamais que deux personnes dans la pièce (Julius restant donc dans la pénombre :p). Les larmes coulèrent de plus belle au souvenir de cette fameuse nuit, puis du matin vide qui l'avait suivi, lourd de remords.

"Je suis désolé, vraiment désolé ! Je suis le pire, le pire homme de la terre !"

Il enfouit encore sa tête au creux de son épaule, respirant de grandes bouffées pour se calmer cet élan de passion prolongé. En quelque sorte, l'étreinte d'Ynai le réconfortait et le détendait, alors il ferma délicatement ses yeux rougis par ses pleurs et entra dans un demi-sommeil, le temps de réfléchir, de se remettre en question. Il resserra sa prise sur la chemise de son ament, ses mains placées au niveau du torse.

"Je t'aime, Ynai...Je t'aime, je t'aime..."

Encore secoué de sanglots, hésitant, Brise ne cessait de répéter ces derniers mots comme s'il avait peur de ne plus savoir les prononcer par la suite, comme s'il avait peur de perdre le seul être qui, à part ses parents, avait su l'estimer, le respecter et l'aimer plus que tout. Ami et amant à la fois, Ynai remplissait les deux rôles à merveille même si parfois son comportement avait le don de le mettre en rouge. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres à cette pensée, tandis que son regard se tournait vers la marâtre à la douteuse proposition. S'il avait été plus à même de contrôler son émotion, il l'aurait déjà giflée à toute volée, mais là...il ne voulait pas briser ce doux contact chaleureux et s'abandonnait entièrement entre ces bras réconfortants. [Ynai va lui faire l'amour là si ça continue XDDDDD]

Cet instant aurait pu rester tel qu'il était magique, sans l'arrivée d'un autre homme, sûrement un de leurs esclaves, car Brise ne l'avait encore jamais vu, du moins du temps où il exerçait lui-même la fonction d'esclave. Brise l'observa longuement, yeux dans les yeux, se détachant lentement d'Ynai; la lueur mélancolique et blessée qu'il avait entraperçue dans les yeux de cet homme posés sur eux lui fit presque l'effet d'une gifle ou d'une douche froide tellement il avait l'impression de se voir dans ceux-ci, pauvre âme bafouée. Il détourna les yeux de l'intrus pour les reporter sur ceux du cadet Flinndak, un regard quémandant des explications à l'appui.

"Ynai...Même si ça doit me déchirer les ailes...Qui est cet homme? Et je te le demande franchement, sans que tu n'en caches plus rien. J'en ai assez de souffrir à cause de toi."

"La situation me semble pourtant claire", siffla Adémia. "Plus que claire, même... les regards ne mentent pas et les gestes non plus. Vous avez confié vos coeurs à une créature toute de ténèbres faite, le pire des Flinndak. Ne me dites pas que vous ne le saviez pas ? Tous deux, pauvres garçons, vous l'avez connu intimement et vous ne le saviez pas ?"

Elle rajusta sa robe, une larme, unique, coulant sur son visage.

"Mais vous ne devez pas le blâmer, vous savez. Vous l'avez laissé vous tromper. Et il est devenu tel que je l'ai modelé. C'est entièrement ma faute. J'ai fait de mon fils un monstre, par goût de la luxure... j'aurais dû comprendre que j'étais faite pour propager la souffrance. Pardonnez-le... et surtout, pardonnez-moi. Même si je suis une pécheresse, une femme impardonnable, qui a succombé à son regard éclatant et sa souple chevelure... je vous demande votre pardon, pauvres garçons. Le pardon pour mes désirs contre nature et ma folle débauche. Pardon."

[Le 1er qui rep avant moi maintenant je le frappe XD]

Les mots d'Adémia Flinndak firent le chemin dans la tête de l'esclave à nouveau trompé, espérant presque désespérément des explications à ce nouveau malheur qui s'abattait sur sa vie, et à la présence de cet esclave indésirable qu'Ynai aurait soi-disant aimé et que celui-ci aimait aussi en retour à ses dépens. Mais les lamentations de la jeune femme, au lieu d'allumer la lueu de pitié de Brise, ne firent que rallumer une colère qu'il pensait avoir éteinte depuis longtemps. Une colère contre elle-même, contre Ynai surtout aussi dont il attendait toujours qu'il ouvre la bouche, en vain. Il semblait concentré sur ce qu'il s'apprêtait à dire. Brise se décida à briser ce silence trop pesant pour lui tout à coup. Il se retourna d'un trait vers Adémia, serrant les dents comme un damné.

"Oui c'est ta faute, la vieille !! C'était trop dur de l'élever normalement dans les bonnes lois morales !? C'était trop dur de tomber dans l'inceste espèce de pauvre succube carbonisée !! Et c'est ça qui est censé être la toute puissante famille Flinndak !!? Eh bah je viens de comprendre pourquoi tout n'est plus que ragots à votre sujet !! Vous êtes tous si méprisables !!"

L'affranchi reprit bruyamment son souffle, cherchant de nouveaux mots à lancer mais cette fois-ci à Ynai personnellement qui se décida enfin, contre vents et marées, d'ouvrir la bouche et de sortir le flot de paroles le plus incompréhensibles de toute la vie de Brise. Mais sa colère retomba brusquement et il n'eût plus l'occasion de le disputer comme il aurait dû normalement le faire. Il y avait tant de tristesse dans ses yeux. Brise détourna la tête, s'éloigna de lui.

"Et je suppose qu'il ne t'est jamais venu à l'esprit de revenir me chercher au hasard des chemins? Ou bien as-tu rapidement abandonné tes recherches?"

Bien que cela pourrait ressembler à un reproche, il n'en était rien. C'était juste une question, pour savoir vraiment si Ynai l'aimait toujours. Angel, l'autre esclave s'enfuit sur ces mots en coup de vent, très loin d'eux, ce qui laissa désemparé l'esclave qui aurait préféré qu'il n'y ait plus de souffrances aussi dures que celles-ci.

"Tu vois Ynai, parfois il faut savoir supporter seul sa souffrance au lieu de se mettre à m'imaginer à la place d'Angel pour assouvir ton désir. Tu as blessé son coeur comme ça...Tu ferais mieux de lui faire des excuses si tu le revois. Il ne mérite pas de souffrir autant à cause de toi."

La porte se rouvrit bientôt sur une nouvelle interruption, celle de Leila Flinndak l'aînée [si je me plante pas lol]. Et à en croire son visage, elle n'avait pas l'air de très très bonne humeur, sûrement avait-elle croisé Angel en arrivant jusqu'ici. Brise s'interposa entre eux deux pour éviter qu'une bagarre n'éclate, qu'Ynai gagnerait sûrement facilement. Mieux valait éviter le conflit pour l'instant; on ne résolvait jamais rien par la violence.

"Leila, je suis heureux de te revoir. Je suis profondément navré pour Angel, il ne méritait pas ça. J'ai demandé à Ynai de lui faire ses excuses mais...je ne sais pas s'il en aura seulement le courage. Il faut me pardonner d'être arrivé encore une fois au mauvais moment de votre vie. Je ne cause que des ennuis sur mon passage."

Sur ce, Brise s'inclina profondément devant elle, même si frère et soeur étaient ennemis, même malgré la mauvaise entente familiale, le respect était pour lui de mise, comme il l'aurait fait avec n'importe qui. Surtout qu'il regrettait amèrement ce qui venait de se produire à son arrivée. Lui qui s'attendait à des effusions de joie, voilà qu'il semait la tristesse et la colère autour de lui, encore une fois.