C'est l'une de ces nuits. [ Rosa ]

Libéré Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 27/05/2007

La nuit venait à peine de tomber, le meilleur moment pour sortir de sa cachette selon Erussa. La nuit, on pouvait se laisser libre. La nuit, on était propice à des rencontres intéressantes, à des découvertes et plus encore. Voilà pourquoi Erussa appréciait ce moment de la journée. Elle pouvait sortir de sa cachette et laisser les ténèbres l'envelopper. Certe, il y avait encore des traqueurs à cette heure là, et même plus, mais au moins, c'était plus facile de se cacher qu'en plein jour où le moindre mouvement était facilement détecter. Les tavernes, clubs et discothèques commençaient à ouvrir leur portes et là, les gens pouvaient se déhancher, se défoncer et bien plus encore. Le monde était complètement différent une fois la nuit tombée. Les honnêtes commerçants fermaient boutique alors que les vendeurs de drogues et autres sortaient se balader dans la rue à la recherche de clients potentiels.

Mais ce soir, Erussa n'avait pas envie d'aller faire un tour dans la taverne. Ce soir, elle avait plus envie de rester seule, c'était l'un de ces soirs propices à la réflections et au questionnement de soi-même. Dur à croire quand on regardait la jeune hybride, mais c'était bel et bien le cas. Sortant du semblant club qu'avait fondé quelques esclaves libres et assoifés de bon temps, elle se dirigea vers le quartier ouest, vers le jardin d'Olphéra. C'était l'endroit qu'elle avait choisit comme sanctuaire, pour le moment. Elle ne savait pas combien de temps elle comptait rester ici. De toute manière, elle ne pouvait pas aller bien loin, puisqu'Olphéra était peut-être la seule ville où ils authorisaient les hybrides ou neïkos, mais à une seule condition, l'esclavage.

Avec un soupir silencieux, elle entra dans le jardin, se dirigeant vers le banc le plus proche. Mouais, elle était peut-être une proie facile en ce moment, mais au moins, elle avait une belle vue. Il faut dire qu'elle avait rarement vu des traqueurs entrer ici et espèrait que ce soir, aucun ne décide d'aller faire une petite ballade. Elle n'était tout simplement pas d'humeur à essayer de garder sa liberté en ce moment. Tout ce qu'elle voulait, c'était de se détendre.

[ J'ai fais court. . . Sorry ^^'' ]

[Je ne pense pas que l'on puisse appeler ça court. D'autant que j'avais bien dit que tant que le post ne sert pas à rien, alors, le post est un bon post. Et que la longueur artificielle, c'est mal]

Une balade nocturne en fauteuil roulant dans le jardin d'Olphéra... Il y avait des jours, comme ça, où Rosa ne comprenait vraiment pas ce qu'elle faisait, ni pourquoi... Entre l'inconfort du sol pour avancer en fauteuil, le froid, et les dangers potentiels... En effet, qui sait ce que l'on pouvait croiser dans ces lieux-ci? Un pervers, un voleur, un drogué, ou, pire même: une hybride libérée belle à se damner!

Traçant ses deux sillons le long des graviers que constituaient les chemins de ce lieu bucolique, Rosa arpentait les lieux, à proximité des fleurs, pourvues d'un éclat particulier la nuit... D'autant que ce soir, la lune, sans être pleine, éclairait tout de même convenablement, ce qui, combiné aux éclairages du reste de la ville, permettaient d'avancer sans se cogner partout malgré l'absence délibérée d'éclairage au sein même du jardin...

A dire vrai, elle ne comprenait pas pourquoi ce lieu-ci était ouvert la nuit d'ailleurs. Qui sait quels infâmes vandalismes pourraient être perpétrés ici, et, ne repérant aucun poteau en hauteur, elle put en déduire que le lieu n'était pas sous vidéo-surveillance... Ce qui la conforta dans la question qui la taraudait, à savoir "bon sang, qu'est-ce que je fiche ici?"

En sortant d'une artère, elle vit du coin de l'oeil une personne assise sur un banc... Assise et non couchée, donc, pas un sans abri cherchant l'espace d'une nuit à aller plus haut que le sol... Malgré ses inquiétudes précédentes, elle n'eut pas de réaction de fuite, ni rien de cet accabit. Car, si une personne debout l'aurait terriblement inquiété, quelqu'un d'assis... Et n'attardant pas plus son regard sur cette personne-ci pour ne surtout pas briser un instant de mystère que seule la nuit pouvait procurer, elle dit, en l'air:

"Je ne suis donc pas la seule à ne rien avoir à faire de mes nuits dans ces environs?"

Avant de lever la tête, pour regarder le ciel étoilé.

Libéré Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 27/05/2007

Alors que la jeune femme profitait de la fraîcheur de la nuit, un faible, mais bien distinct bruit se fit entendre. Tanguant légèrement sa longue queue, elle se concentra sur la source du bruit, qui n'était pas si loin d'elle à présent. Du coin de l'oeil, Erussa observa la nouvelle venue. Une chaise roulante ? Et bien, elle en verrait surement de toutes les couleurs ce soir. Le quart de lune plombait sur les environs, ne donnant qu'une fine silhouette de ce qu'étais la charmante inconnue. Portant sa main vers ses longs cheveux, Erussa se mit à jouer lentement entre se mèches avec l'aide de ses doigts, ne quittant la jeune femme du regard.

"Je ne suis donc pas la seule à ne rien avoir à faire de mes nuits dans ces environs?"

Un sourire que l'on pouvait califier de coquin vint se pendre aux lèvres rosées de la jeune hybride, même si la jeune femme ne pouvait le voir avec la pénombre, elle était bien amusée en ce moment. Décidant de suivre ce début de conversation, la succube se redressa, quittant son point de relaxation pour ensuite s'avancer calmement vers son interlocuteur. Une fois devant elle, Erussa s'abaissa en prenant appuit sur les repose-bras. Inclinant faiblement la tête en moquerie d'innocence, elle lui dit.

" J'ai bien peur que non. "

La coqueterie était un jeu amusant pour l'hybride. Une voix suave, ça ne lui déplaisait jamais de flirter, même avec une femme, au moins, ça faisait changement. Les femmes étaient plus raffinées et les hommes tout simplement plus idiots. Fixant de ses yeux rubis, le sourire de la jeune femme s'élargit alors qu'elle lui posait sa question.

" Pourquoi. . . ma présence vous dérange-t-elle ? Je peux quitter les lieux si vous le souhaitez. . . "

Les désirs de Rosa visant à garder une aura de mystère à cette entrevue, de deux interlocuteurs ne se regardant pas, ne dura hélas pas longtemps... Mais, elle ne s'en plaignit cependant pas. Car même quasiment invisible, le peu de choses que la psychologue voyait d'Erussa lui était presque suffisant pour sauter sur elle aussitôt... Dans un sens, c'était presque mieux qu'elle ait du mal à la voir dans les détails...

L'autre chose que remarqua Rosa, fut le statut évident d'hybride de la jeune femme. En cavale vraisemblablement, vu l'absence de quiconque dans les environs, mais, confiante avant tout... Non que Rosa ne présente une énorme menace dans son fauteuil roulant. D'ailleurs, elle était malgré tout en position de menacée, Erussa appuyant sur ses accoudoirs, la forçant à enclancher le frein pour éviter que le fauteuil ne parte en arriere. Et malgré sa voix belle à en pleurer, et sa silouhette plus qu'engageante, les formes anguleuses, tranchées, de ses cornes, de ses ailes, de sa queue, indiquaient qu'elle était loin d'être une jeune fille sans défense...

"Vous n'y pensez pas réellement, à obéir aux ordres d'une maîtresse, voyons..."

Fit Rosa, d'un air bien plus désinvolte que ce qu'elle ressentait vraiment, si elle voulait se rassurer elle-même. Puis elle rajouta, d'un ton un tantinet plus serieux, en essayant de fixer autre chose que son interlocutrice:

"Qui plus est, la seule raison qui pourrait me pousser à vous demander de quitter ces lieux, serait de m'accompagner quelque part, où il y aurait plus de lumière, pour pouvoir mieux vous voir..."

Elle passa un doigt sur ses propres lèvres, avant de rajouter:

"Mais, ce serait me mettre terriblement en danger..."

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La jeune femme inclina d'avantage la tête à la réponse de la belle inconnue. Elle avait un point, il n'était pas question qu'elle obéisse à un maître, attirant ou non. Elle était sage et très perspicace, elle pouvait déjà faire son portrait, enfin, l'idéal de son portrait. La seconde réponse entraîna un plus grand sourire de la part de l'hybride. Elle semblait parfaitement consciente du danger que cela représentait, ce qui amusa d'avantage la jeune femme qui gardait toujours la même position. Prenant un air faussement naïf, elle fit avancer la lame du bout de sa queue pour que celle-ci soit bien en vue de son interlocutrice. Elle pointa alors celle-ci de son index, gradant toujours un appui sur un accoudoir de son autre main.

" Oh, vous parlez de ceci ? "

Lui demanda-t-elle, même s'elle connaissait déjà la réponse. Repoussant sa queue elle se dirigea derrière Rosa et après avoir enlever le frein, elle la conduit vers le banc silencieusement pour ensuite s'asseoir près d'elle. Aguicheuse, elle osa rapprocher la main du visage de la jeune femme et commença à jouer doucement dans les cheveux de celle-ci.

" Ne vous en faîtes pas, je fais seulement ceux qui osent me faire du mal. "

Lèchant sa lèvre inférieure, elle approcha son visage de celui-ci de la jeune femme alors que son sourire coquin reprenait forme. Glissant sa main qui jouait dans ses cheveux jusqu'à la joue de la demoiselle, elle la frôla de son ongle.

" Vous n'oseriez pas me faire du mal. . . non ? "

La lame à l'extrêmité de la queue osseuse d'Erussa brillait d'un éclat lunaire, inquiétant. Le rôle des organes autres que ceux dont les humains disposent de base avait toujours fascinée la psychologue, leur intégration dans les gestes quotidiens sans avoir d'autres référentiels sociaux... Mais, dans une situation telle que celle-ci, penser psychologie, quelle honte...

Le temps de son errance mentale, son interlocutrice était passée derriere elle, pour déplacer son siège jusqu'au banc, puis s'installer à ses côtés... Commencer à jouer avec une de ses mèche de cheveux... Elle avait déjà des anglaises, ça ne changerait pas grand chose au moins. Elle fit mine, pour éviter de ne perdre son regard dans celui, bien qu'étouffé par les ténèbres, d'Erussa, tantôt de réajuster sa jupe descendant jusqu'à la cheville, tantôt de remettre en place le col de sa chemise... Puis elle lui répondit, ultimement, sans bouger sa tête

"Je ne parlais pas de tes attributs tranchants, certes dangereux... Je te parlais de toutes les autres choses qui te rendent autrement plus dangereuse qu'une simple arme. De cette beauté que je peux... Deviner même au travers des ombres, ce véritable venin endormant la méfiance de la victime, qui est prête à mourir entre vos bras le sourire aux lèvres, pour vous arracher un baiser post mortem.

C'est pour ceci que je suis le moins locace possible, très chère dont le nom m'est inconnu... J'aurais peur de tomber entre vos griffes, d'être totalement à votre merci... Tant que je peux encore avoir peur de vous, en tout cas."

Dit-elle, son langage corporel semblant contredire ses mots, se rapprochant un peu plus, penchant vers elle, comme si elle était victime d'une force d'attraction irreversible...

Libéré Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 27/05/2007

C'était elle ou la jeune femme semblait inconfortable avec son comportement. Peut-être prenait-elle trop de liberté, mais franchement, elle s'en fichait bien. Tant qu'elle-même était confortable, tout allait bien pour la jeune et belle succube. Elle ne semblait pas prête à la regarder dans les yeux. Était-elle si imposante que cela ? Ou bien, c'était son interlocutrice qui se conduisait toujours de cette manière ? Ses doutes furent cependant soufflés aussitôt que la charmante rousse entama son discour. . . et quel beau discour. Mordillant faiblement sa lèvre, elle écouta la jeune femme faire son éloge. Par contre, elle semblait elle-même contredire ses paroles. Elle qui voulait rester en distance d'elle pour ne pas se faire ensorcelé, était présentement entrain d'incliner vers elle, se présentant comme un joli paquet prêt à être déballé.

" Ma chère. . . je crois qu'il est trop tard pour vous tenir à distance, vous m'appartenez déjà et je n'ai même pas eu à lever le petit doigt. "

Dit-elle alors que son doigt glissait jusqu'à son cou pour descendre encore plus vers la poitrine de la jeune femme. Ça semblait si facile, et pourtant, elle était certaine qu'il y avait un piège. C'est pour cela qu'elle se recula légèrement, délaissant la chaleur émanant du coeur de la belle jeune femme.

" Appeller-moi Erussa. . . et vous ? Puis-je connaître votre identité ou préfèrez-vous garder un sois-disant de mystère ? "

Un petit rire trouva son chemin pour finalement se libérer doucement dans l'air. Oui, ce soir allait surement être très intéressant. Son sourire coquasse toujours sur les lèvres, elle attendit une quelconque réaction de la jeune femme.

" Je vous en prie, ne vous renfrogner ps à cause de moi, laissez-vous aller. "

Lui dit-elle avec une pointe d'aguichement dans la voix. Ce serait encore plus amusant s'elle pourrait voir à qui elle avait affaire, s'elle pouvoir voir son vrai caractère. Ce n'est pas que la timidité la déplaisait, au contraire, mais jouer cartes sur tables était parfois plus approprié.

La première phrase fit d'une certaine façon mal à Rosa, pour une seule, bonne, et simple raison: c'était vrai... Elle remarquait la façon dont elle se penchait, la façon dont elle fuyait Erussa du regard, pour sauver les apparences, mais, non, au plus profond d'elle même, elle voulait la regarder, la toucher... Ce qui était d'autant plus frustrant qu'elle semblait toute disposer à ça.

Céder, ne pas céder... C'était un choix tiraillant, car, il était impossible de jauger le véritable risque. De savoir ce à quoi elle s'engageait en laissant aller ses instincts.

"Erussa... C'est peu commun, mais, agréable. Doux mais, sans que l'on ne sache à quoi se frotter. Ce nom vous va bien.

Le mien est Rosa, Rosado de mon patronyme, mais, qu'importe celui-ci, car, vous l'avez dit vous-même: je suis toute à vous, que je le veuille ou non, et c'est là le principal, la seule chose qui peut occuper ma pensée pour l'heure... Et jamais je n'ai tant désiré de la lumière, pour pouvoir mettre des couleurs sur ces traits, qui déjà m'émoustillent...

Mais, où en chercher, de la lumière? Et surtout, à quel prix? Car, je me doute bien que l'on apose pas son regard et ses mains sur vous en en ressortant indemne. Et je ne parle pas là que de la blessure que causerait votre souvenir lointain... Non Erussa, je le sais sans vous voire, je vous veux trop, je vous veux mienne, je vous veux à ma couche, derriere ce buisson s'il le faut, mais, la seule chose que je me demande, c'est, qu'est-ce qui sera le plus douloureux? Me soustraire à vos griffes? Où m'y jeter à corps perdu?"

Le ton était calme, coulant... Elle ne semblait pas plus à l'aise au fur et à mesure du temps, mais, elle cédait de plus en plus, ne pouvant pas vraiment contrôler ses instincts...

Libéré Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 27/05/2007

Erussa appréciait la flatterie et ne se gênait point pour le montrer. Comme l'avait complimenté Rosa, son prénom lui allait parfaitement. Aux allures charnelles, invitantes et luxueuses, Erussa pouvait également être violente, dangereuse et délicieusement innacessible. Rosa ? Elle devait avouer que se prénom lui allait également, seulement, elle ne pouvait dire s'elle agissait comme une vrai rose, puisqu'elle semblait bien cacher son jeu. Était-elle comme la belle, mais dangereuse rose ? Elle aimerait bien le découvrir.

La voilà qui consentait finalement lui accorder la propriété d'elle-même, il était temps. Et elle avait raison, personne ne sortait indemne d'une rencontre avec Erussa. Elle était comme une drogue et une fois que l'on y goûtait, on ne pouvait plus s'en passer et c'est justement ce qu'elle prévoyait faire avec la belle Rosa. Le sourire de l'hybride s'élargit encore une fois, devenant pervers, presque satanique. Ses yeux brillait d'une lueur malsaine alors que la dame continuait ses dires. Se rapprochant de nouveau, elle s'arrêta prêt de l'oreille de la jolie rousse et sans aucune honte, elle lècha goulumant sa tempe. il faut dire également la langue de la succube était plutot longue, plus longue que celle d'un humain en tout cas.

" Ma belle Rosa, j'aimerais bien savoir si ce prénom vous va bien. Si vous êtes belle et bien comme une rose. Appétissante à distance, mais dangereuse à proximité. Et je dois également avouer vouloir vous voir sous une lumière, pour pouvoir imaginer toute les courbes qui se cachent sous ses habits monotones. Je ne doute point que lorsque ceux-ci disparaissent, vous êtes une vrai déesse.

J'espère tout de même que vous avez un endroit plus luxueux à m'offrir que l'arrière d'un buisson. "

La jeune femme se recula légèrement et fit face à rousselette, juste asser pour sentir le souffle de celle-ci contre ses lèvres.

" Que vous le vouliez ou non, au bout de cette nuit, vous m'appartiendrez corps et âme et chaque soir qui passeront après celui-ci, vous m'implorerez pour que je revienne à votre chevet. . . pour que je vous donne encore de ce plaisir ahurissant, car moi seule sera capable de vous satisfaire après cette nuit . . . "

Son petit discour terminer, elle s'avança de seulement quelques milimètres et lècha avec appétit les lèvres sucrée de la belle rousse.

Erussa débordait d'une confiance en soi certaine. Elle n'avait même pas à cacher ses intentions, elle ne les a cachées à aucun instant. Et dés que Rosa s'est arrêtée auprès d'elle, il était déjà trop tard... Elle était perdue... Pourquoi résister à présent? Pourquoi, quel interêt, et quelles chances de réussir... Rien... La seule silouhette, l'attitude de la succube, avait réussi à anéantir la volonté de la psychologue en un temps record...

Le contact de la langue d'Erussa, si étrange, étrangement plaisante, conclut de réduire à néant toutes les tentatives de Rosa de reprendre un tant soit peu de raison... Les idées de fuite, les idées de résistances, les idées de délation... Toutes étaient si lointaines... A des kilomètres. Et c'est avec un ton de possédée qu'elle répondit à la succube:

"Quand bien même j'aurais des épines, elles seraient déjà tombées devant vous, Erussa... J'étais venue désinvolte et indépendante, et, en quelques minutes, je suis désarmée, sous votre esclavage... Mais, si ça signifie être auprès de vous... Alors, je ferais tout pour vous couvrir, pour vous revoir, vous servir... Je pourrais même en ce moment précis aller piétinner mes droits de maîtresse pour me vendre en tant qu'esclave, si c'est vous qui tenez ma laisse..."

Un nouveau contact avec la langue d'Erussa... Cette langue, bon sang, cette langue! Son contact était idéal, il en émanait un goût particulier, une sensation unique, quelque chose, qui donna à Rosa un frisson lui parcourant l'echine... Elle répondit, se sentant presque ridicule de son corps, disharmonique face à Erussa... Elle était grandiose, magnifique, ténébreuse, alors que Rosa était une petite rousse handicapée... Cette différence était telle qu'elle aurait voulu en pleurer, si elle n'était pas submergée d'une excitation si intense que déjà, ses dessous étaient légèrement souillés...

"Je n'ai qu'un humble appartement... Et suis tiraillée à son propos... D'un côté, vous y accueillir me donnerait l'impression d'un peu plus vous posséder, et, de l'autre, il est si indigne de vous, je préfèrerais tant réserver pour nous deux une chambre au grand hôtel...

Le choix est vôtre, divine détentrice de mon âme... Commandez, et j'executerais, selon vos désirs, ô combiens grands face au maigre désir qui pourtant anime mon coeur et mon corps entier..."

Dit-elle, avant de chercher, timidement, à atteindre cette langue, que ce soit avec sa propre langue, ou au moins d'un doigt...

Libéré Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 27/05/2007

La jeune demoiselle, avec ses simples paroles, venaient de convaincre la jeune démone. Elle exercait un pouvoir sur la chère Rosa et même s'elle ne s'en rendait pas compte, la soumission même de cette belle créature en faisait de même pour Erussa. Mais dieu sait que jamais elle n'oserait prétendre, affirmer que quelqu'un la maîtrisait, qu'elle était soumise à quelqu'un. Jamais. Il faut dire que la demoiselle était parfaitement consciente de l'emprise qu'elle pouvait avoir sur les gens, mais à ce moment, elle n'avait pas déployer tout son attirail, au sinon, ce serait beaucoup moins amusant. Non, elle attendait simplement d'être dans un lieu plus intime et là, elle ferait voir ce que le mot jouissance voulait vraiment dire à la jeune rousse.

" Que de belles paroles, je suis charmée. . . J'ai donc tant de pouvoirs sur votre être ? "

Lui demanda-t-elle alors que sa langue reprenait son acrivité, l'ayant cessée lorsque celle-ci avait parlée. Se lassant rapidement, elle délaissa les belles lèvres de la jeune femme pour finalement commencer quelques baisers papillons partant de la bas, là où l'on pouvait voir la première once de peau hors de son chemisier et remonta lentement, langoureusement dans son cou, ne se gênant pas pour la marquer, suçant et le`chant cette peau si douce comme une vraie sucrecrie. On lui avait toujours dit qu'elle était gourmande et à chaque, c'était un joli compliment sonnant à ses oreilles.

Un humble appartement ? Ce devait déjà être mieux que dans le trou à rat où logeait l'hybride. Dès qu'elle avait l'occasion, elle passait une nuit hors de cet infâme abrit. Certe, aux premiers abords, l'idée que quelqu'un la possède ne lui plaisait pas vraiment, mais elle serait peut-être prête à faire quelques sacrifices si Rosa se montrait digne de son plaisir et qu'elle lui en apporte autant. Mais il y avait également la luxure d'une vrai chambre, la demoiselle avait rarement reçu un tel traitement. Un point de plus pour la belle dame.

Alors que la jeune femme terminait sa phrase, Erussa était maintenant au coin de ses lèvres, lui offrant un petit baiser sur celles-ci. Sourire carnassier, elle lui répondit.

" Un facteur viendra affecter ma décision. Je veux que notre nuit se passe de la manière la plus intime possible. Personne aux alentours, vous comprenez. Je doute donc que vous possèdez déjà des soumis et j'opte donc pour la chambre d'hotel. . . Mais ne vous inquiètez ma chère, si vous répondez à mes attentes, je viendrais bien souvent faire un petit tour dans votre logis. . . dans votre chambre. . . "

Et avec ses dernières paroles, la succube embrassa fougueusement la jeune femme, glissant sa langue dans sa bouche à la première occasion présente. Elle joua avec la langue de la jeune femme un moment tandis que l'une de ses mains vinrent se loger contre la plaisante poitrine de son amante et se mis à la malaxer avec ardeur.

" Je crois que noue ferions mieux de nous dépêcher, car je crains fort de ne pas pouvoir vous résistez longtemps ma chère. "

Lui dit-elle une fois le baiser rompu.

Lorsque la démonne lui demandait si elle avait tant de pouvoir sur son être, Rosa répondit directement:

"J'arrive encore à compter jusqu'à deux... Donc, il faut croire qu'il reste encore certains fragments de mon esprit à occuper... Mais, blague à part, l'évidence est là... Vous faites preuve d'une superiorité physique, devant laquelle je ne peux que céder de tout mon être..."

Elle avait du mal à parler pendant même sa phrase, alors qu'Erussa vint plus encore au contact, apposant ses lèvres sur elle en de nombreux points, provoquant une bouffée d'érotisme intense... Ce n'était pas simplement qu'elle était belle, non, à son niveau, c'était un véritable pouvoir...

Mais, une nouvelle reflexion vint... Son choix... Ce n'était pas chez elle, et, ceci sonnait comme un coup de poignard au travers de son sein... A cause de ses esclaves! En plus! C'était le choix de sa déesse, mais, pourtant, elle lui apporta quelques reflexions, essayant de changer son choix en sa faveur:

"Si le manque d'intimité vous gêne... Alors vous craindrez moins chez moi... Car j'aime à crier fort... Très fort... Et ceux de mon immeuble le savent... Pas ceux du grand hotel... Vous ne voudriez pas... Que nous en partions en cours... D'action, non..?

Et, ne craignez pas mes esclaves... Ils sont dociles, et ont leur chambre séparée... Vous ne les verrez pas... Sauf si vous désirez de nouveaux intervenants... Même si ça me peinera... Car je suis avant tout esclave de vos désirs..."

Puis vint le fougueux baiser... Jamais elle n'en eut de tel. Une langue inconnue, qui savait instinctivement que faire, une langue générant un érotisme nouveau, diffusant par son pétrissage savant un plaisir... Il fut tel... Tel qu'il arracha à Rosa un véritable cri de jouissance ; simplement par un baiser...

"Hâtons nous... Hâtons nous... Décidez où nous allons, mais allons-y vite... Ma voiture est à l'entrée du jardin... Hâtons-nous-y... Et guidez-moi, ô ma déesse de chair..."

Dit-elle, en commençant aussitôt à actionner les roues de son fauteuil, ne pouvant plus ralentir d'une minute son arrivée au lit qu'Erussa aurait choisi...

[Sauf arrêt particulier, fais choisir Erussa entre l'hôtel et l'appart, j'y posterais demain au matin, à moins que tu ne te sentes d'ouvrir le nouveau sujet au nouvel endroit bien sûr :p]

Libéré Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 27/05/2007

Hm, la superiorité, quel bel état d'esprit. Rosa était une belle parleuse et savait vous caresser dans le sens du poil. Elle pourrait revenue à ses côtées juste pour cela. Mais. . . non, en fait, elle reviendrait pour quémander plus que de belles paroles. Après tout, Rosa lui appartenait maintenant, tout comme tout ceux qu'elle avait laisser sa marque à un moment ou à un autre. On ne pouvait lui résister et laisser faire l'égo démesuré, le sien avait déjà dépasser sa limite. Aux yeux des personnes telles que Rosa et même en sa propre conscience, elle était la succube, un être charnel qu'on désirait à tout prix.

Et alors qu'elle s'occupait de sa nouvelle amante pour la soirée , elle s'apperçut bien asser tôt que la jeune femme désirait la faire changer d'avis. Et bien, s'elle voulait tellement qu'elle la suive jusqu'à son humble appartement, pourquoi avoir proposer l'hotel ? Mais de toute manière, ce serait dommage de ne pas lui faire plaisir. Il était également vrai que de se faire couper en milieu d'activité était une chose que la jeune femme détestait. Au moins, elle lui offrait une certitude que ses possessions ne viendrait point les déranger, sauf s'elle voulait qu'ils prennent par à leurs activitées, mais c'était bien la dernière chose que désirait la démone.

" Vous avez le don de me convaincre facilement ma chère Rosa. . . "

Et alors qu'elle séparait ses lèvres des siennes, un cri, celui qu'elle voulait déjà entendre, s'échappa de Rosa et la succube ne put retenir un léger rire devant son impatience. Et alors qu'elle conduisait Rosa jusqu'à sa voiture comme demander, elle lui fit part de son choix.

" Il est vrai que de se faire interrompre n'est pas très plaisant. Ainsi, pourquoi ne pas aller chez vous. . . Et ne craigner rien, il n'y a aucune chance que je vous demande d'inviter vos soumissions, je préfère la simple intimité de deux personnes. . . "

Mais ce n'était qu'une nuit pour le moment. Le lendemain, Rosa se réveillerait sans doute seule dans son lit, se demandant si tout cette jouissance ne fut qu'un rêve amère.

[ Et voilà, l'appart ce sera. ^^ ]

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