Prise de bec or not? xD (PV Rosa)

Une main dans les poches, l’autre tenant fermement un petit livre rouge, James déambulait sans un mot entre les rayonnage. Les traits de son visages étaient quelques peu détendu mais en réalité, il était plutôt de mauvaise humeur. Pourquoi ? Aucune raison particulière, il s’était juste levé du pied gauche ce matin. Il avait passé une bonne nuit pourtant mais depuis qu’il était debout, le jeune homme était d’humeur massacrante. D’ailleurs, il ne se passa pas bien longtemps avant que tout le monde ne le comprenne. Depuis son levé, James envoyer magistralement bouler toutes les personnes qu’il rencontraient. Et à chaque fois sa mauvaise humeur du jour ne cessait de croître.

Et cette mauvaise humeur n’était pas prête de s’en aller. En arrivant au centre, il avait constaté que l’ancien proprio était un vrai manche questions paperasses administrative. Pourtant, ça faisait combien de temps que James était à Olphéra ? Au moins plus d’un bon moi. Et il ne s’était aperçu du manque d’organisation de l’ancien propriétaire du centre qu’aujourd’hui. De quoi le rendre encore plus furax. Du coup, il avait été obligé de fermer temporairement boutique pour aller consulter les archives de son centre. Jurant et pestant contre l’autre bonhomme, James s’était donc rendu à la bibliothèque sans joie aucune.

Voilà le pourquoi du comment de sa présence ici. Pourtant, on ne pouvait pas non plus dire qu’il était rare de voir le jeune homme dans un endroit comme celui-ci. Il fallait avouer que la compagnie des livres ne le laissait pas indifférent. Et c’était bien l’un des rares " loisirs " vraiment sains qu’il s’accordait de temps en temps. Les yeux légèrement dans le vague, James cherchait et cherchait encore ces satanées archives qui étaient dispatchées un peu partout dans les étagères de la bibliothèque. Et donc forcément, il ne regardait pas où il marchait, il re regardait rien d’autre que les tonnes de livres qui dormaient sagement devant lui. Sans même voir le " danger ", James percuta assez brutalement, il fallait l’avouer, quelqu’un qui venait dans le sens contraire. Des bruits de livres tombant lourdement par terre se firent entendre. L’un d’entre eux était celui de James. Les sourcils froncé, James s’adressa alors à l’inconnue qu’il avait lui percuté :

"Vous pourriez pas faire un peu gaffe où vous allez ?! Ca vous amuse de bousculer les gens peut-être ?! "

De très très mauvaise humeur. Et cette petite bousculade n’arrangea en rien ses humeurs. Bien au contraire ça les empira…

"Pardon... Je suis désolée, sincèrement, je m'excuse..."

Dit la jeune fille tombée, elle et sa série de livres, les ramassant tête basse et humblement, auprès de James... C'était sans compter sur la pression d'un objet -une canne- sur la joue de ce dernier. Au bout de ladite canne, Rosa, ne regardant pas même celui sur lequel elle appuyait sa canne, se mit à dire feignant à merveille l'absence:

"Vous êtes un connard de la pire espèce."

Avant de laisser un petit blanc, pour rajouter:

"Dit la jeune rousse à l'homme qui venait de bousculer la petite Catherine, froidement et impitoyablement, en l'accusant des pires mot alors qu'elle n'avait rien commis. C'était à se demander qui était le plus dur dans son ton: celui qui avait fauté, ou celle qui à présent lui faisait les pires des remonterances? La pauvre Catherine, bla... bla... bla..."

Rosa referma son livre. Une attention appuyée permettrait de remarquer que c'est un traité de pédopsychiatrie, dans lequel il est manifestement impossible de trouver le genre de passage soi-disant lu. Puis ramenant sa canne à elle pour se réappuyer dessus, elle dit, en l'air:

"Bon sang, je comprends pourquoi on demande le silence dans ce genre d'établissements, si c'est pour entendre des immondices vocaux de ce genre..."

Laissant planer le doute sur le fait que ce soit ce qu'elle ait dit, les immondices en question, ou bien ce qu'avait dit James...

[Oui, le début et le fait que tu n'aies pas bousulé celle que tu croyais bousculer est tarabiscoté, mais, Rosa n'ayant jamais fait serveuse, il est impossible qu'elle se déplace et porte une pile de livre, sachant qu'elle marche avec une canne. On bricole donc comme on peut, mais, les détails mon cher, les détails.]

Une cruche. Voilà ce qu’elle était. Et encore le mot était faible pour qualifier la femme que James avait plus ou moins percuté. De toute manière, pour lui, la faut incombait à cette imbécile, il n’y avait aucun doute. Il poussa un long soupire d’exaspération avant de s’apprêter à ramasser son propre livre. Ce qu’il aurait sans doute fait s’il n’avait pas sentit une étrange pression au niveau de l’une de ses joues. James regarda le long de la canne qui était le ou la malheureuse qui avait oser le toucher, indirectement soit, mais qui l’avait tout de même touché. D’un regard presque absent, il détalla la jeune propriétaire de la canne. Légèrement plus petite que lui, rousse, qui avait l’air très sûre d’elle.

James arqua un sourcil, étonné et visiblement intéressé par le propos de la jeune femme. Il était donc un conard ? Et de la pire espèce en plus ? Hmm ce n’était pas forcément faux et James le savait. Le hic c’est qu’il n’aimait pas vraiment qu’on lui balance ainsi ses quatre vérités en pleine figure, par une parfaite inconnue qui plus est. La jeune femme reprit la parole après un court silence, feignant de lire son livre. Enfin, elle dégagea sa canne de la joue du jeune homme pour s’y ré-appuyer. Deuxième haussement de sourcil lorsqu’elle reprit une nouvelle fois la parole. Ou cette femme c’était tout comme James levé du mauvais pied ce matin, ou elle était complètement folle. Peut-être même les deux.

James ne se préoccupait déjà plus de la bousculée. D’ailleurs, en voyant le léger regard que le jeune homme lançait à la rouquine, elle avait comprit qu’il ne fallait pas rester ici. Elle ne demanda donc pas ses restes et partit sans un mot. James fixait toujours du regard la nouvelle venue sur scène. Il mit un coup de pied léger dans le livre qu’il avait prit et qui était encore à terre et s’avança de quelques pas vers la rouquine.

"Ca vous arrive souvent de pointer votre bâton sur les gens comme cela ?"demanda t-il d’une voix neutre.

Deuxième long soupire.

"Pourquoi est-ce que les gens s’amusent-ils tout le temps à interférer dans les affaires des autres humm ? Ah je sais. Vous devez encore être de celles qui luttes pour la cause féminine ou toutes autres conneries de ce genre… "

James combla une nouvelle fois le peu d’espace qui se trouvait entre eux deux. Il leva lentement une de ses mains pour venir caresser doucement du bout des doigts l’une des joues de la rouquine. Finalement, sans trop prévenir, il plaqua la demoiselle contre une des étagères qui se trouvaient derrière elle et lui arracha son bouquin des mains. Il recula de quelques pas et regarda le titre de la couverture.

"Oh non, et voilà que mademoiselle semble être une intellectuelle… vraiment pas drôle."

D’un geste las, James jeta le livre par dessus son épaule. Ce dernier alla s’écrasa négligemment contre le sol, à quatre ou cinq mètre plus loin. James fourra ensuite ses mains dans ses poches.

"Bien. A tu encore une petite réplique cinglante pour moi ou est-ce que je peux disposer ? "


[gomen la fin est archi nul mais je savais vraiment pas quoi faire u_u’]