Après le bal (Pv Maya Woodcroft)

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La soirée n'avait pas tournée comme j'avais pensé qu'elle allait tourné. Au contraire, avait cet étrange hybride et l'ambiance complêtement brisée, mon moral avait dangeureusement chuté. L'arrivé puis une partie de la soirée avait été délicieuse, mais le restant, Maya n'avait pas eut l'air de vraiment appréciée.

Dans un ultime effort de lui remonter son moral à elle, j'avais proposé une petite balade en plein air, histoire de se changer les idées.
Après tout, s'était en quelque sorte ma "mission", même si le moment à venir n'était pas le moin du monde une tâche. Chose que j'avais précisé sans pour autant l'affirmer.
Je ne tenais pas à se que Maya croit que je me force à lui faire plaisir, alors que le plaisir valait également pour moi.

Mais abrégeons. Nous nous étions donc arrêté aux Jardins, endroit vaste et aussi beau sous le soleil de midi que de minuit. Peut-être même plus de minuit. L'air était frais, mais pas froid. Une faible rosée reflétait les rayons lunaires et créait un tapis de cristal sous l'herbe fraîchement coupé.

À travers la semi-obscurité créé par les lampadaires, on pouvait entrevoir les formes massives des arbres et celles moins imposantes des boissons. Quelques parterres de fleurs étaient aménagés le long des divers chemins qui sillonait l'endroit.

- C'est admirablement beau, dis-je sans vraiment être sûr si je devais garder silence ou parler, c'est d'ailleurs beaucoup plus calme que la salle de réception des Flinndak. Tu ne trouve pas?

Glissant ma main dans la sienne, je l'entraînai avec moi sans la forcer, lui servant un sourire dont j'avais le secret.
Portant les minces doigts de la femme à mes côtés à mes lèvres, j'y déposai l'ombre d'un baise-main avec de reprendre ma marche.
J'avais envi de me changer les idées de ce bal qui n'avait rien eut de spécial...du moin....il y eut un moment...mais il fut gâché par l'hybride. Résultat de la sortie: J'étais bien content d'y être aller avec Maya, mais rien de plus.
Sans m'arrêter de marcher ou me retourner, je lui dis:

- Tu sais, j'ai été vraiment heureux de t'accompagner là-bas. Pour la première fois de ma vie, j'ai eu l'impression d'être réellement important pour quelqu'un, non juste un jouet dont on peut se débarasser à volonté. J'avais vraiment l'impression d'être important pour toi. je me tournai vers elle. Elle cela m'a suffit à vouloir tout faire pour que tu souris encore et encore et encore. Comme ce soir, lorsque nous dancions ensemble. J'aimerais donc revoir ce sourire d'ange, le sourire de mon ange.

Un peu trop mimi peut-être? J'étais sincère au moins, alors tant pis. De toute façon, il était trop tard pour reculer.

L'envie de disparaître de cette soirée était asser forte, et l'envie de rentrer chez elle complètait le tout. Maya avait certe apprécier le début, la danse surtout, mais l'arrivée de l'hybride avait tout foutu en l'aire. Et alors qu'elle demandait à Kassiel de rentrer à la maison, celui-ci lui proposa une promenade au jardin avant-tout et malgré le fait que Maya désirait son fauteuil et un bon roman, elle accepta silencieusement. Après tout ça allait surement lui changer les idées. Un furtif regard porté sur Kassiel et la jeune femme avait déjà le téléphone à l'oreille, demandant à son chauffeur, Pierre, de venir les déposé à l'entrée du jardin d'Olphéra, endroit réputé pour les bons moments, même si pour Maya, la dernière fois qu'elle y avait étée ne s'était pas bien terminé.

En effet, non seulement avait-elle presqu'été violée, mais elle avait également vue une tuerie sordide et horrible. Mais au moins, Kassiel était là, donc elle ne risquait rien. Quelques minutes en voiture, et les voilà maintenant devant le jardin.

Remerciant Pierre, Maya referma la portière et se tourna vers son compagnon, prête à débuter sa promenade. Celle-ci dura un moment, quelques minutes peut-être, en silence. À vrai dire, Maya ne savait trop que dire. La danse l'avait étrangement déboussolée. Jamais elle ne s'était comportée ainsi avec un individu du sexe oposé. Mais Kassiel était différent. Sa simplicité faisait son charme et plus Maya apprenait à le connaître, plus elle voulait passé du temps avec lui.

Tout était si simple avec lui, pas d'ennuis, pas de désavantages, juste du temps à passer.

La voix de celui qui occupait ses pensées la fit sortir de ses rêveries. Regardant un moment Kassiel, la demoiselle détourna subitement la tête, aquiescant faiblement.

" En effet, et même le jardin est plus tranquille que la dernière fois que j'y ais mit les pieds. On a presque l'impression que le temps s'est arrêté. . . "

Finit-elle dans un murmure. Ne serait-ce pas formidable ? De faire arrêté le temps ? Elle l'aurait bien fait durant la danse. Il y avait quelque chose dans le regard de Kassiel en ce moment là. . .
Sentant une main dans la sienne, Maya reporta son attention sur le jeune homme, la jeune fille rougissa faiblement à ses actions. Elle espèrait qu'il faisait asser noir pour que le blond n'y remarque rien.

Pinçant les lèvres, elle le suivit sagement tout en croisant ses doigts avec ceux du jeune homme. Encore une fois, ils marchèrent, mais Kassiel s'arrêta subitement et se retourna vers Maya pour prendre la parole.

Tout en l'écoutant, Maya se mordait la lèvre inférieure, le regard détourné du jeune homme. Elle ferma les yeux à mesure que Kassiel parlait et un sourire crispé par les soudaines larmes au coin de ses yeux apparut sur ses lèvres rosées. Elle voulait tellement sourire comme dans la dance, mais à ce moment, elle avait montré sa faiblesse et la voilà encore, se laissant dévoilée, prête à se laisser faire du mal.

Serrant la main du blond, Maya s'avança lentement pour ensuite jeter ses bras autour de Kassiel. Les bras autour de sa taille et ses posée sur son dos, s'accrochant à ses vêtements, Maya posa tête faiblement contre le torse du jeune homme et respira bruyament. Combien de temps a-t-elle restée là ? Elle-même ne le savait pas. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'à un moment, elle releva la tête et un vrai et magnifique sourire ornait ses lèvres, des larmes au coin de ses prunelles.

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Tous ces petits gestes qui la caractérisaient, toutes ces mimiques qui la rendaient unique, j’avais envie de garder ces images au fond de moi dans des souvenirs dont l’on se souviens inconsciemment.
Sa façon de détournée les yeux dans un air embarré.
S’était la premier fois depuis que je lui appartenais que ce spectacle s’offrait à mes yeux. Cependant, se fut lorsqu’elle se jeta contre moi que, au-delà de la surprise, je fus témoin d’un geste soudain et inhabituel de sa part. Mais qui étais-je pour m’en plaindre?

Serrant ma maîtresse contre moi, je fermai les yeux un moment pour goûter à ce moment. J’étais revenu au moment où nous avions danser sans que rien ne semble exister d’autre. Que le battement de mon coeur rivalisant de vitesse avec les secondes qui passent, l’odeur de Maya qui recréait mon univers et sa présence près de moi qui me gardait un pied sur terre. Dieux de toutes pensées, faites que jamais ce moment s’arrête.

- ah! Le voilà. murmurais-je doucement alors que ma compagne levait son visage vers moi, un éclatant sourire sur ses lèvres. Le voilà, ce sourire que j’aime tant. Le sourire de mon ange. Moi qui croyait l’avoir perdu. Me voilà bien soulagé. Mais, s’il te plaît, ne t’enfuis plus. Maya n’est plus la même lorsque tu t‘en vas. ajoutais-je, taquin. Effectivement, elle est bien plus belle avec toi.

Caressant du revers des doigts sa joue droit, je plongea mes yeux dans son regard où perlaient des larmes. Doucement, sans vraiment y penser, je déposai un faible baiser sur ces larmes. « Et que jamais elle ne soit de tristesse. » dis-je dans un souffle.
Je ne savais plus vraiment où nous étions. Le parc semblait bien long de notre petite bulle privée, de ce moment où le temps n’avait pas d’importance. Du moins, pas pour moi. Le soleil et la lune aurait pu se succéder des milliers de fois que cela n’aurait eut aucune importance en ce moment.
J’avais serré une nouvelle fois la jeune femme contre moi. Respirant son odeur comme si elle avait été mon oxygène, mon eau et mon soleil à la fois.
Depuis quand n’avais-je pas ressentit pareille sentiment? L’avais-je seulement ressentit une fois?

- Ma... Maya... Je crois bien que je suis la personne la plus heureuse en ce moment. dis-je en sentant la rougeur gagner de plus en plus mes joues.

Pendant un court instant, une seule seconde, Maya se demandait bien ce qu'elle était entrain de faire. Elle qui était si froide, si indifférente d'habitude, la voilà dans les bras de son compagnon. Elle qui repoussait toutes avances, la voilà dans les bras d'un esclave. Et une fois cette seconde passée, alors que les bras du jeune homme entourait sa mince silhouette, alors qu'elle le sentait si proche tout d'un coup, Maya oublia son indifférence, sa froideur et ses questions.

Et alors qu'elle lui offrait un sourire, son sourire, elle pouvait sentir les doigts du jeune homme effleurer sa joue droite et ensuite ce fut les lèvres du blond sur le coin de ses yeux, sur l'ossature de ses joues et alors qu'il lui murmurait à l'oreille, la jeune femme ferma les yeux, prenant une faible, mais bruyante bouffée d'air. Le tout durant un court instant, mais pour Maya, c'était comme une éternité. Une belle et longue éternité.

Son coeur battait la chamade, jamais il n'avait battut si vite. Par pour quelqu'un. Et de nouveau, ses bras rassurants l'entraînait contre lui. Elle ne lutta pas, au contraire, la jeune femme plongea la tête contre son torse, respirant son odeur alors que ses mains glissaient vers ses épaules. Une petite plainte s'eéchappa de ses lèvres alors que d'autres larmes coulaient lentement sur ses joues, tachant le jeune homme.

Savoir que quelqu'un pouvait être heureux avec elle, ça faisait tellement du bien. Savoir que pour une fois, elle n'apportait pas le malheure avec elle. Relevant la tête, elle prit le visage du jeune homme dans ses petites mains et souriant de nouveau, elle lui caressa la joue.

" Kassiel. . . C'est pour toi que je souris. . . Juste pour toi. "

Murmura-t-elle alors qu'une de ses mains descendaient sur la nuque du jeune homme pour ensuite l'entraîner vers elle. Maya approcha également son visage et lorsque ses lèvres ne furent qu'à quelques milimètres de celle du jeune homme, elle leva son regard ambré vers lui, le mettant au défi d'oser reculer. Et c'est avec un dernier souffle que la jeune femme posa ses lèvres contre les siennes.

Le serrant contre elle, Maya profita pleinement du baiser. Il avait si bon goût, c'était irréel. La main qui se trouvait sur sa joue se glissa dans ses mèches blondes alors que la demoiselle soupira silencieusement de contentement.

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J’avais conscience d’une chose, et d’une seule: Maya. Mon ange me faisant face, souriante et rayonnante sous les rayons de la lune. Même avec ces larmes qui, cependant, je le savais, n’était pas de tristesse. Ses mains, son odeur, son souffle sur ma peau...

Puis, il y eut ses doigts glissant ma joue. Un frisson parcourut tout mon corps de par la proximité et du contact de ma compagne. Suivit d’une foule de plus petit.
Ressens-tu ce sentiment aussi fort que moi je peux le ressentir? Ton coeur bat-il aussi fort que le mieux en ce moment même?
Fermant les yeux sous la caresse, je déposai un baiser sur sa paume alors que je posais ma main sur la sienne. Un main si douce, si fraîche...

Cependant, j’entrouvris légèrement les yeux lorsque des doigts se glissèrent sur ma nuque. Les mots qu’elle murmura m’effleurèrent doucement. Dans une semi conscience, je m’entendis murmurer:

- Alors continue de sourire mon ange. Enveloppe moi de tes magnifiques ailes pures et fait-moi entrevoir le paradis, moi qui n’a connu que la rudesse de la terre. Fait-moi m’envoler au dessus des nuages et des étoiles.

Nos visages n’étaient séparé que par un minime espace qui me semblait être plus grand que n’importe quel distance. « Tes lèvres... » Le pensais-je ou le murmurais-je réellement? Mon esprit s’était embrumé. Je ne savais même plus ou j’étais.

Nos regards réussirent tout de même à se rencontrer un instant. Ce petit air de défi qui vous dit de prendre à garde. Qui vous dit de ne jamais reculer, au grand jamais. Qui vous provoque et vous supplie dans un même éclat.
Nos regards échangèrent ce bref message, avant que mon univers se concentre uniquement autour du baiser. De ces lèvres si douce et sucrée se posant sur les miennes.
Nos deux corps serré l’un contre l’autre comme si notre salut se trouvait dans cet échange. J’en avais soif, j’en avais faim.

Le soupir silencieux de ma compagne glissa sur ma joue. Sa main que je lâchai se perdit dans mes cheveux alors que la mienne caressait du bout des doigts ses lèvres. Mon autre bras avait entourait depuis longtemps sa taille.
Rouvrant les yeux, je lui souris tendrement.

- Ça, ça excuse bien tout se qui s’est mal passé ce soir.