Songeur [Pv]

Celui-ci n'était pas méchant, mais totalement soumis, voire même robotisé. Ce pourquoi il n'était pas en cage. Il n'était, d'ailleurs, pas le seul ainsi. Quelques autres Neïkos se trouvait en même position que lui. Ils étaient tellement gentils qu'ils se trouvaient libre de leurs mouvements. Libres... un bien grand mot. En réalité, ils étaient sur une paillasse, ce qui est déjà plus confortable en soi qu'une banquette de bois dans une cage étroite. De plus, la seule chose qui les retenait était une chaîne accrochée de leur cou à un poteau, plus ou moins longue selon la personnalité de ces petits êtres. Quelquefois, lorsqu'ils étaient extrêmement sages, on leur enlevait leurs entraves pour qu'ils puissent aider à l'entretient de l'animalerie. Ça ne lui était pas souvent arrivé, à ***** depuis ce nouveau maître, mais au moins, ce n'était pas une chaîne qui le retenait, c'était une simple corde. Ça l'attachait aussi, mais c'était beaucoup plus léger. De plus, comme il aurait pu la couper d'un coup de griffe et qu'il ne le faisait pas, ça montrait au client sa soumission et faisait plus vendeur. À côté de lui, se trouvait une petite pancarte sur laquelle il était marqué:

'Sans nom'

Ceci était là parce que le vendeur savait que l'animal ne répondait que rarement et que beaucoup de clients s'étaient fâché de ne pas savoir son nom.

Le jeune Neïko avait adopté une position en papillon, celle qu'il préférait par-dessus toute: il se tenait assis à terre, la plante de ses pieds se touchant et jambes ramenées au maximum contre lui avec ses mains accotées sur la jonctions de ses deux pieds. Quant à sa tête, elle était penchée de côté, une oreille basse et une haute, air qu'il arborait lorsqu'il était songeur et/ou interrogateur.

*3 ans passés ici. 3 années durant lesquelles personne n'a voulu de moi. Ils se disaient: "Oui, il est bien, mais l'autre là est plus mignon." Ou encore: "Celui-ci est beaucoup plus robuste que celui-là, il nous durera plus longtemps et pourra nous aider." Ils se disaient tous cela. Les autres étaient toujours "plus mignons", "moins chétif", "plus rebellé", "plus affectueux", "moins songeur", "moins faible", "plus loyaux" et caetera. Bien sûr, tout cela ne sont qu'apparence, mais moi, en apparence, je suis: "trop docile", "moins affectueux", "plus rêveur" et ce n'est jamais ce qu'il faut.*

Il resta dans le vague, un instant, puis remarqua qu'une souris filait à l'anglaise dans son dos. Le propriétaire n'avait pas tué les rats et souris de l'endroit car ils nourissaient les Neïkos. D'ailleurs, ***** ne fit ni une ni deux et l'attrapa agilement.

*De la viande crue... ^^*

Puis, alors qu'il égorgeait sa proie et commençait à la manger, ses pensées divaguèrent sur sa docilité. Pourquoi était-il si soumis? Entre autres, parce qu'il avait toujours vécu en esclave et ne pouvant pas s'imaginer une vie meilleure, mais peut-être aussi parce que tous ses maîtres (son seul, en réalité) avait étés bons.

*Sadisme... Un maîter sadique... Qu'est-ce que c'est? Cela relève peut-être de la folie, mais j'aimerais bien que c'en soit un dans ce genre qui m'achète... ^^*

Finissant son repas, il jeta la carcasse plus loin et se coucha, toujours aussi songeur, mais cette fois-ci, du sang au lèvres.

Pour la première fois, kilian prenait le chemin de l'animalerie, se disant qu'un animal de compagnie lui ferait peut être du bien et puis il pourrait l'aider à la boutique...enfin bon l'idée ne venait pas non plus de lui mais plutot de ses parents d'ailleurs la dernière lettre qu'ils lui avaient envoyé montrait bien leur mécontentement sur le faite qu'il n'ait pas pris ni esclave ni neko, personne pour l'aider alors qu'il avait une boutique plus une maison à s'occuper.
Il grimaça, regardant la rue qui s'offrait à lui,il avait décidé de prendre un neko. Un esclave lui aurait trop rappelé son aimé.

Quelques minutes après, il trouva la boutique tant attendu. Il resta un instant devant à l'observer de haut en bas et de long en large. Une simple petite boutique sur laquelle plusieurs petite images de nekos étaient visibles ainsi qu'une écriture en gros caractère rouge disait: "animalerie"
Le pauvre Kilian soupira et appuya sur la poignée avant d'entrée. L'interieur était un peu sombre à cause de la petitesse de la boutique. Plusieurs cages longeaient le mur, à l'interieur de pauvres petites bêtes gémissant de malheur, d'autres dont la lueur de vie qui illuminait habituellement les yeux n'existaient plus, ça lui faisait un peu peur.

Il avança jusqu'au fond de la boutique et tomba sur plusieurs esclaves étaient alignés contre le mur, attachés à des potaux de bois par une chaine ou une corde. Il les regarda attentivement, s'avançant jusqu'à voir un petit neko qui lui semblait bien, il était assis en tailleurs sur le sol et semblait révasser. A coté de lui, une pacarte disait:"sans nom". Si il n'avait pas de nom alors il fallait lui en trouvé un. Il s'agenouilla et lui prit le menton pour lui faire relevr la tête et observer ses yeux marrons, caressant doucement ses cheveux chatains clairs. Il avait l'air assez soumis et donc assez interressant. Il esseya de sourire mais n'y arriva pas, il abandonna cette idée et s'avança vers le vendeur. il n'égacia le prix pendant quelques minutes avant de revenir. Il sortit un magnifique poignard de sa ceinture où il était coincé et coupa net la corde avant de le rangé juste à coté de son katana. Oui ça pouvait être inpressionant mais bon en tant qu'armurier, il portait toujours des armes blanches sur lui, son katana ainsi qu'un poignard dans sa botte et donc un autre qu'il venait de montrer.

Il attrapa l'épaule de l'esclave pour le mettre debout et lui prit le bras pour sortir en dehors de cette animalerie quui le rendait mal à l'aise. Une fois sortit, il regarda son esclave et dit vaguement:

"Je m'appelle Kilian je suis armurier il faudra que tu te trouves un nom, se qui te plait moi ça m'importe peu"

Il plongea son regard dur dans celui de son nouveau neko avant de détournée le regard et de commencer à avancer. Il aimait marcher et sa maison était tout de même assez loin de l'animalerie.

Un nouveau personnage venait d'entrer dans l'animalerie. Sombre et habillé de noir, il ne semblait pas trop heureux de rentrer dans cette pseudo-prison et ne serait sûrement pas entré dans l'endroit s'il n'y avait pas été forcé. Regardant tour à tour les cages, le personnage s'était avancé dans les profondeurs du magasin passant devant l'endroit où se trouvait *****. De son côté, celui-ci s'était relevé en papillon et avait essuyé sa bouche du revers de sa main, attentif au bruit de l'inconnu. Nouvel arrivant, nouvel acheteur! Regardant un à un les pas d'un possible maître, il se demandait quelle pouvait être sa personnalité. Lorsque celui-ci passa devant lui, il se pencha pour l'observer. ***** se laissa faire tranquillement, profitant de l'occasion pour l'observer à son tour. Ses yeux sombres révélaient un tempéramment dur et froid, même cette même indifférence indiquait clairement que la cruauté n'était pas un de ses défauts. Sa chemise sombre aurait pu indiquer un éternel deuil ou plus simplement un grand sens du travail. Sa façon de l'observer pouvait finalement dire qu'il cherchait plus un domestique qu'un ami, ce qui convenait parfaitement au jeune neïko.

L'homme au costume noir se releva alors et marcha d'un pas déterminé vers le vendeur, heureux d'avoir fait une vente. Il ne négocia pas trop longtemps, le prix étant assez raisonnable et revint rapidement trancher la crode qui reliait le neïko au pieux d'un coup de poignard. Ce dernier fut ensuite prit par l'épaule et mit debout. Sans aucun doute, il avait un maître autoritaire. Il regarda quelque peu étonné la corde tranchée, puis le poignard, puis la corde tranchée, puis le poignard à nouveau pour finalement fixer son nouveau maître et ses armes.

*Y'a pas à dire, celui-là, ça va sans doute être plus pénible que les coups de bâton...*

Son maître sortant au-dehors, le neïko le suivit docilement et fit ses premiers pas au-dehors de l'animalerie depuis un bon quatre ans. L'été s'en venait et les bourgeons des quelques arbres sur la rue commençaient à éclore. Le trottoir en asphalte craquaient et de petites pousses d'herbes éparses poussaient dans les fentes, texture beaucoup plus agréable que les dalles. Il se rendit compte que l'animalerie n'était pas la seule sur la rue et que la compétition devait être rude. Il se rendit compte aussi que le qurtier semblait aisé, sûrement plus que d'autre partie de la ville, en tous cas. Il fit quelques pas, tenant sa cordelette d'une main puis suivit son maître qui se pressait plus que lui. Il semblait prendre plaisir à cette promenade. D'ailleurs, le neïko aussi. Soudain vint la question du nom, mais là, il devrait choisir le sien. Un choix: une première!

*Me choisir un nom... Choisir... Che-wa-zir... Comment on fait? D'où suis-je censé avoir appris cela? Je n'ai fait qu'obéir aux ordres toute ma vie. Serait-ce une parcelle de liberté? [Il eut un léger frisson d'horreur.] Mais attends un instant... J'ai déjà choisi! Oui! À l'animalerie, je choisissais quand je mangeais, quand je dormais, ce que je faisais et quand je le faisais!*

La question du choix était réglé: il savait comment faire. Il sortit légèrement de sa torpeur pensive, mais y retourna bien vite pour savoir comment trouver un nom.

*Nom... Je serais curieux de savoir si son grille-pain a un nom. Un objet n'a pas à avoir de nom. Ou sûrement pas à s'en choisir! Et je n'ai pas spécialement envie de faire exception. [Il grimaça.] À moins que... ue j'en prenne un qui n'en est pas un. Un qui détermine tout et rien et les moins que rien. Peut-être qu'il acceptera...*

Alors, d'une voix timide, il répondit:

"Ça?"

Kilian marchait à une allure assez rapide, il avait l'habitude de marcher et aimait ça. Il ne pensait pas, il regardait simplement l'horizon, le regard perdu. Aucun sentiment n'était perceptible sur son visage. Au bout d'un certain moment, il ralentit l'allure pour ne pas distenser le petit neiko. Il l'observa du coin de l'oeil. Une personne ayant des sentiments normaux auraient pensés comme il est mignon mais ses sentiments étant caché au plus profond de son coeur. Il vit que le jeune chat réfléchissait et avait du mal à choisir un nom.

Au bout d'un petit peu de temps, il l'entendit dire le nom qu'il avait choisi. Kilian fit un tout petit sourire qui s'estompa aussitôt. Il s'arrêta et prit le petit chat par les épaules pour le regarder droit dans le yeux avant de dire d'une voix simple un peu enjoué:

"Je ne suis pas sur de pouvoir t'appeler ainsi, tu es un être vivant et humain en partit alors je ne pense pas que "ça" soit un nom qui te convienne, et puis je me demande se que dirais mes clients si il m'entendait t'appeler comme ceci, si tu veux je peux te donner quelques exemples comme Shin ou Kyo peut être Shuya ou bien Kiriu..."
Il avait dit ce nom sans vraiment s'en rendre compte, il perdit son regard vers le fond de rue et secoua la tête pour enlever les pensées de son passé qui refluait en masse à cette évocation.Il lacha le jeune homme et recommença à marcher rapidement après avoir ajouté:

"Trouve un nom normal et dis moi lorsque tu auras choisi"

Il ne jeta pas un regard de plus à jeune chat et garda les yeux de nouveau fixés sur l'horizon.

Il faisait ses premiers pas dehors depuis quatre ans, venant d'être acheté par son nouveau maître. Bien entendu, les quatres dernières années passées en cage lui avaient engourdi les jambes et il avait un peu de mal à marcher. Il avançait donc timidement, faisant attention à ne pas tomber, mais surtout lentement. Le problème c'est que son nouveau maître marchait vite. Et comme c'était lui le maître, c'était lui qui décidait la vitesse de marche. ***** fit donc un effort pour accélérer. Et se mettre juste en arrière de son maître, en bon soumis qu'il était. Sauf que, quelques fois, il devait ralentir, pour ne pas tomber et comme il pensait au nom qu'il devait se choisir, il avait du mal à se concentrer sur sa vitesse en même temps. Heureusement, le maître, conscient de l'engourdissement de ses jambes avaient légèrement ralenti l'allure. Comme il n'avait pas regardé son neïko, il devait sans doute savoir que la plupart des esclaves avaient du mal à aller vite lorsqu'ils sortaient de la cage, ou encore simplement être une personne ui marchait plus vite que la moyenne.

Après avoir émis sa réponse, le maître s'arrêta, le prit par les épaules et le regarda droit dans les yeux pour lui parler. Il le choqua ainsi de deux façons. Premièrement, sa façon de lui parler, le regardant dans les yeux lui montrait qu'il était plus qu'un objet, plus qu'un esclave, bien que ce ne fut pas d'égal à égal. Deuxièmement, il refusait qu'il s'appelle "impersonnellement"., nouveau signe de respect, ou du moins, de plus de respect qu'un grille-pain. Or, ***** s'était toujours considéré comme un simple objet et maintenant on lui sous-entendait qu'il était plus que ça. Le plus qu'il ait jamais été avant ce jour avait été un temporaire animal domestique. Cette révélation qu'il pouvait avoir un certain respect du fait qu'il était vivant lui fit un choc énorme. Il commença à perdre connaissance et n'entendit pas ce qu'avait dit Kilian par la suite. Il ne vit pas ce dernier se retourner non plus. Néanmoins, c'est à ce moment qu'il commença à vaciller. Il se mit à tituber et, alors qu'il tombait à terre, il se cogna la tête contre un réverbère et s'assoma. Il tomba à terre dans un bruit sourd, une petite plaie et une bosse à la tête.

Derrière lui, une dame poussa un «Oh!» de surprise et plusieurs personne se retournèrent pour voir l'accident.

La maison de Kilian

Kilian marchait sans vraiment faire attention à son neiko lorsqu'il entendit quelqu'un tomber au sol et des gens faire des commentaires et affluer de partout. Il n'aimait pas la foule, il devait surement il avoir eu un accident, quelqu'un peut être avait fait un malaise ou quelque chose dans ce genre. Il se retourna pour attraper son neiko pour aller plus vite mais il ne l'aperçut pas. Il regarda d'abord autours de lui puis s'avança vers la foule qui s'était formé autours de quelque chose ou bien quelqu'un, il brisa le cercle et vit allongé là le jeune chat qu'il venait d'acheter.

Allongé sur le sol, il avait une plaie à la tête, surement à cause du reverber qu'il avait dut percuter dans sa chute. Lorsqu'il vit le sang couler de sa tête, les images de sont passé refluèrent d'un seul coup, tellement violement qu'il eut un vertige et dut se tenir au mur le plus proche. Il secoua la tête et se reprit. Poussant les gens qui afflueient en masse, il s'avança vers le jeune chaton et le prit dans ses bras. Certaines personnes le firent des commentaires comme quoi il ne fallait pas le toucher qu'il fallait attendre les secours. Kilian les fixa d'un air sombre et mauvais et dit d'une voix lugubre:

"Il m'appartiens, je fais se que je veux avec lui!"

Puis il poussa les gens pour repartirent. Son coeur battait la chamade, il tenait le petit bien serrer contre son torse écoutant battre le coeur du garçon. Il fallait rentrer le plus vite possible à la maison et pour une fois il ferait une entorse à son petit règlement qui était de rentrer toujours à pieds. Il appella un taxi.

Pendant le chemin, il observa la plaie du chaton. Il sortit un mouchoir et pansa doucement la plaie qui heureusement n'était pas très profonde bien que le sang coulait à flot. Le chauffeur lui fit la remarque qu'il ferait mieux de l'emmener à l'hopital. Kilian le regarda méchament et dit d'une voix dur:

"roulez"

Ils arrivèrent rapidement devant sa maison. Il decsendit , paya le chauffeur et entra. Il posa délicatement le jeune chaton sur son lit et partit dans la salle de bain pour chercher de quoi faire des points de sutures. Etant maitre d'armes, il avait le devoir de savoir soigner les blessures ouvertes et donc de savoir faire les points de sutures. Ceci fait, il nettoya la plaie et s'assit à coté du lit, attendant que le jeune chaton, toujours sans nom, se réveille.

>> la maison de kilian

(tu répondra las bas ^^)