Petite séance de massage [PV James]

Lui était là depuis au moins deux heures. Assis le plus confortablement possible, il attendait. Pourtant, ce n’était vraiment pas son fort. Mais pour lui, la récompense qu’il allait avoir à la suite de ces longues heures d’attentes était bien satisfaisante. Il avait donné rendez-vous à Kazuki pour qu’ils puissent se détendre ensemble un peu. Pourtant, James ne raffolait pas vraiment de ce type d’endroit. Payé des sommes exorbitante pour pratiquement rien, il n’en voyait pas du tout l’intérêt. Boaf, pour une fois, il avait décidé de faire une exception.

Le problème était que Kazuki n’était toujours pas là. Les autres clients passaient et défilaient devant lui, attendant tout comme lui puis sortant du centre de massage visiblement heureux et satisfait. James lui ne cessait de regarder sa montre. Le temps passait terriblement lentement, pourtant, une heure en plus venait de défiler. Il tenta d’appeler le jeune homme avec qui il avait rendez-vous d’un poste téléphonique présent dans la salle d’attente mais il ne répondait pas. Après un long soupire, James se dit que vu l’heure qu’il était, il ne viendrait plus. Alors là, c’était un comble, pour une fois que le jeune homme ne s’était pas réveillé du pied gauche !

Tant pis. Lassé et exaspéré d’attendre, James se leva légèrement furieux. D’un pas lourd il se dirigea vers l’accueil et dit d’un ton glacial à la jeune standardiste qu’il désirait annuler son rendez-vous et qu’il désirait également se faire rembourser. L’affaire fut réglée en quelques minutes. James fourra ce qu’il y avait à fourrer dans ses poches et commença à partir. Mais quelque chose le fit s’arrêter à quelques pas de la porte. Arquant un sourcil, James se dirigea vers une jeune femme qui était visiblement en train de se désaltérer. Sans prévenir, James se posta derrière elle et lui prit sa petite bouteille des mains pour finir par boire tout le contenue. L’air de rien, il jeta la bouteille vide dans une poubelle puis se tourna vers la jeune femme qui lui avait si gentiment payé de quoi boire :

"Aaah, soupira t-il de contentement, je vous remercie j’en avais vraiment besoin !"

Sur ce, il tourna les talons après lui avoir offert un léger sourire et commença à quitter les lieux.

Partir. Le plus vite possible d’ici. Il commençait sérieusement à en avoir marre d’être dans ce lieux et rien ne lui faisait plus plaisir de déjà s’imaginer chez lui. Ou peut-être allait-il faire un petit tour par son centre. Histoire de voir si un ou deux clients n’étaient pas passez également. Les mains dans les poches, après avoir fait son petit remue-ménage auprès de la demoiselle, James avait le plus simplement et le plus naturellement du monde tourner les talons et s’était apprêter à partir. Mais comme il s’en doutait, la demoiselle n’était pas du même avis que lui.

Il sentit une main lui accrocher le bras et la demoiselle lui fit subitement fasse. Un regard furieux, James s’était attendu à tout ça. De toute manière, dans ce cas là, il n’y avait que deux possibilité : ou la demoiselle avait été trop choquée pour réagir ou dire quoi que ce soit, ou elle allait se mettre à hurler, crier au scandale, insultant le jeune homme de tout les nom. Mais chose exceptionnel, la demoiselle ne fit ni l’un ni l’autre. Non, en réalité son regard se calma et lui parla d’une voix… presque douce… pour finalement lui dire qu’il n’y avait aucun mal.

Sur ce coup là, c’était James qui était étonné, et il ne le cacha pas. Lui qui s’était attendu à toute une scène, qui l’aurait probablement fait rire, la demoiselle n’en fit rien. Au lieu de ça, elle se mit presque à lui sourire. Prit de court, James ne su trop quoi dire ni quoi faire. Une telle réaction n’avait pas du tout été imaginé par le jeune homme, tout simplement parce que c’était la première fois qu’on lui faisait ce coup là.

* Ben celle-là alors… * pensa t-il pour lui même

James la regarda, éberlué. Lui qui avait habitude de ne pas trop montrer ce q’il pensait ou ressentait, la surprise était tellement grande qu’il ne pu s’en empêcher. Machinalement, James se gratta l’arrière du crâne plus que perplexe.

"Bien alors je suppose que vous ne m’en voudriez pas si je ne vous demande pas pardon… de toute manière je n’en est jamais eu l’intention. Mais j’avoue que votre réaction me surprend. Je m’attendait à tout sauf à ça. Vous me laissez perplexe."

Et c’était vrai. Rare sont les gens qui arrivaient à décrocher la moindre réaction spontanée de la part du jeune homme mais il fallait avouer que la demoiselle avait fait fort. De plus, maintenant, elle avait grandement attirée son attention. James fini alors par lui faire un grand sourire. Il fait dans ce cas là bien sûr rappeler qu’un sourire de gentillesse chez James n’existe pas… ce sourire là était plutôt du genre sadique à souhait. La jeune femme avait réussi à capter l’attention de James, il en était ravie. Subitement, James prit la main de la jeune inconnue, la porta à ses lèvres et lui embrasa le dos de la main. Il fallait vraiment avoir été forte pour arriver à décrocher ce genre de geste chez James. Finalement, il se redressa, lâcha doucement la main de la demoiselle et reprit la parole :

"Je me nomme James Bolton. Pourrais-je connaître le nom de la divine créature que vous êtes ?"

La chasse était-elle commencé ? Oui, probablement. Assurément même. Le jeu, au plus grand plaisir du jeune homme, ne faisait que commencer.

"Et bien ma foi, c’est un réel plaisir de faire votre connaissance Mademoiselle Garaki !"

Etait-il sérieux ? Ou alors complètement hypocrite ? Non, plutôt un mélange des deux. Les demoiselle n’était pas désagréable à regarder, bien au contraire. Mais d’un autre côté, la seule chose qui l’avait poussé à se présenter à la conversation était sa réaction plus qu’inattendue. Il avait envie de chasser le James, et une jolie demoiselle lui convenait parfaitement. Il est vrai qu’au bout d’un certain moment, chassé le neiko ou l’hybride pouvait être lassant. Pourtant il n’était pas un traqueur. Pas un ordinaire du moins. Il avait sa propre façon de chassé. Et ses proies ne lui rapportait rien, mise à part une immen,se satisfaction de les voir baigner dans leur propre sang. Mais là, ce n’était absolument pas cette idée que James avait en tête pour la demoiselle…

"Je suis également ravi de constater qu’il y a encore des gens qui possède plus ou moins du sang froid. C’est une rare qualité ma chère."dit-il toujours d’un ton aimable.

La jeune demoiselle lui demanda ensuite pourquoi James avait paru aussi énervé il y a quelques instant. James fit une petite mine faussement étonné, qui laissa bien vite place à un sourire charmeur :

"Certes, attendre des heures sans rien avoir en retours pourrait en énerver plus d’un… malgré tout, faire votre connaissance est déjà une grande satisfaction en soi"

Mielleux à souhait. Si on connaissait e serait-ce qu’un peu le jeune homme, on verrait tout de suite que James en faisait légèrement trop, lui qui était pus porter sur la vulgarité que sur des niaiserie de ce genre. Mais d’un autre côté, le voir si courtois n’était pas pour déplaire. Dommage qu’il n’agisse pas comme cela tout le temps. Il y en aurait des ravi. Ais aujourd’hui, James avait envie de laisser au placard le côté sadique… enfin peut-être juste pour un temps… jusqu’à ce qu’il voit jusqu’où il pourrait aller avec la demoiselle.

"Bien. Je crois que vous êtes ici pour prendre un peu de bon temps et j’avoue que partir ne me semble plus une si bonne idée. Si vous le voulez, je peux faire en sorte que quelqu’un s’occupe de nous immédiatement. Qu’en dites-vous ?"

Lou serait très contente, de faire sa séance de massage dans l'immédiat, et la proposition de James la fit on ne peut plus satisfaite. Son sourire ne s'effaça plus de son visage, et tombe, en quelque sorte, et peu à peu, sous le charme du jeune homme.

"Dans ce cas, j'accepte sans hésitation cette séance immédiate. Nous serons ensemble ?"

Et elle dit d'une voix plyus basse, ne sachant si James avait oui ou non entendue ce qu'elle dit.

"J'espère ..."

Puis elle revint à sa voie normale, mais plus doux qu'avant.

"Je suis aussi très heureuse d'avoir pu faire votre connaissance, je suis sûre que le temps passera nettement plus vite en votre compagnie ... Et, pour savoir, vous avez des esclaves, des hybrides, ou des Nekos ... Ce n'est pas pour vous classer dans un certain rang social, je voudrais juse savoir si vous en avez ..."

Elle fit petit rire, discret.

"Pardonnez-moi, ma curiosité et le pire de mes défauts..."

Un sourire plus que satisfait aux lèvres, James regardait la demoiselle lui dire clairement qu’elle serait ravie qu’il lui permette qu’on s’occupe d’eux deux dans l’immédiat. Son sourire made in James ne pu que s’agrandir davantage lorsqu’elle lui demanda implicitement s’ils allaient être ensemble. James hocha juste la tête, affirmativement. Après tout, il était bien venu ici pour prendre du plaisir et se détendre à deux non ? Certes, la demoiselle n’était pas celle avec qui il avait espéré passer cette après-midi mais qu’importe, maintenant qu’elle était là.

Avant d’aller se renseigner auprès de la jeune employé, James répondit à la question de la demoiselle qui allait bientôt l’accompagner :

" Ma foi je ne sais pas si je peux la qualifier d’esclave… il faisait référence à la jeune hybride qu’il avait acheter quelques jours plus tôt. Mais c’est une hybride, c’est incontestable. Pour le moment, c’est la seule acquisition que j’ai. Mais j’ai bien l’intention d’agrandir m petite ménagerie sous peu… Et en vous inquiétez pas, pour moi la curiosité n’est pas un défaut… loin de là… "

Puis le jeune homme fit un léger signe de la main à l’attention de la jeune femme pour lui demander de l’attendre, qu’il allait s’arranger avec l’hôtesse d’accueil. Il tourna donc les talons et se dirigea d’un pas léger vers le comptoir. La jeune standardiste et hôtesse leva le nez vers James, un sourire de bon " vendeur " aux lèvres. En quelques minutes, James lui expliqua que finalement, son « amie » était là et qu’il désirait rester. Un hochement de tête de la part de la jeune femme et le tout était régler. James revient donc vers mademoiselle Garaki. Il lui tendit une main et prit la parole :

"C’est fait. Nous allons donc pouvoir aller nous faire masser… "

James attendit que la demoiselle lui prenne le bras et tout deux se dirigèrent vers un couloir juste derrière la salle d’attente. Une porte à droite plus loin, les deux jeunes gens arrivèrent dans une secondes pièces où se trouvaient deux portes. Chacune menaient aux vestiaires hommes et femme. James lâcha la demoiselle, toujours un léger sourire satisfait aux lèvres.

«Bien retrouvons nous sur nos tables d’ici cinq à dix minutes ! "

Sur ce, James offrit un nouveau baise-main à la demoiselle et disparut dans le vestiaire. Il se déshabilla, enfila un peignoir et alla s’installer dans une autre pièce. Là il s’installa, attendit donc la demoiselle et les masseurs.

Lou fut on ne peut plus satisfaite, lorsque James s'arrangea aussi rapidement avec la récptionniste du centre. Elle se laissa guider par James, vu qu'elle ne connaissait pas du tout l'endroit. Ils attérirent alors devant les vestiaires hommes et femmes, et regarda James s'infiltrer dans ceux des hommes -heureusement, d'ailleurs - et Lou, après quelques secondes, pénétra dans ceux des femmes. Il s'y déshabilla, et se reêvtit d'un peignoir, et rangea ses affaires dans des casiers faits pour.
Elle prit ensuite la porte menant à la salle où ils allaient se faire masser, et remarquer que James l'attendait. Il devait sûrement être sorti bien avant elle. Elle s'approcha de lui, ce même sourire aux lèvres.

"Merci infiniment ! Au lieu d'attendre des heures et des heures pour une simple séance, je l'ai eu dans l'immédiat ..."

Elle dit un sourire taquineur.

"...et en très bonne compagnie ... comme quoi vider la bouteille de quelqu'un d'autre n'est pas si malpoli que ça en a l'air ..."

James s’était assis tout naturellement sur l’une des deux tables de massages. Les jambes dans le vide, le peignoir attaché de façon très incertaines à la taille, il attendait gentiment que son invité daigne se montrer. Ce qui arriva bien plus vite qu’il ne le pensa. En effet, la demoiselle apparue enfin, elle aussi enveloppée d’un long peignoir blanc. Ce qui lui allait terriblement bien soit dit en passant, la couleur blanche faisait ressortir ses longs cheveux. Ames ne put donc s’empêcher de lui sourire. Oui il aimait à la folie Kazuki, mais cela ne l’empêchait d’apprécier les formes féminine qui s’offrait devant ses yeux non ?

Quoi qu’il en sois, James baissa légèrement la tête à la suite de la petite réplique de la demoiselle. Elle le remerciait de lui avoir permit d’accéder à cette séance de massage bien plus vite qu’elle ne l’avait prévue. James arqua légèrement un sourire lorsqu’il entendit la suite. Son sourire plein de promesses et de sous-entendus made in James ne s’effaça pas. Finalement, il hocha les épaules avant de répliquer :

"Pour ma part je n’es jamais trouvé cela malpoli… bref, j’espère que nos chers masseurs ne vont pas trop se faire attendre. J’ai le dos en compote !"

James se massa machinalement la nuque, comme pour intensifier ses propos. Il est vrai que la dernière semaine avait été plutôt harassante pour le jeune homme, et prendre un peu de bon temps n’était pas du luxe pour lui. Le jeune homme soupira lentement avant de e coucher sur la table, le ventre contre la table. Il avait prit soin de se découvrir les épaules. La menton sur ses deux mains jointes, James regarda la demoiselle avant de continuer :

"Parlez moi un peu de vous ma chère. Avez-vous des esclaves ? Et que faites vous dans la vie ? Je vous écoute, je veux tout savoir de vous…" dit-il d’une voix légèrement suave…

Toujours confortablement allongé sur la table de massage, James avait paisiblement fermé les yeux. Le stress qu’il avait accumulé ces derniers jours commençait lentement à avoir raison de lui. Il avait que quelqu’un vienne gentiment s’occuper de lui. Il avait tout les muscles complètement tendu, ses trapèzes lui faisaient mal, ses épaules semblaient durs comme du béton et son dos, n’en parlons même pas. Il avait simplement demander à la demoiselle qui l’accompagnait de bien vouloir tenir la conversation. Pour cela, une simple question, une simple demande, qu’elle lui parle d’elle. James connaissait assez les femmes pour savoir qu’elles raffolaient parler d’elles et encore plus si on les écoutaient. James ne disais donc rien, écoutant d’une oreille plus ou moins attentive les dires de la jeune femme… Comme quoi elle était infirmière… qu’elle venait d’une famille assez aisée… bref tout ce qu’il pendait déjà savoir sur a jeune femme rien qu’en la regardant.

Les yeux clos, il ne vit pas arriver la demoiselle s’approcher de lui. Pourtant, il sentit sa présence se placer tout près de lui. Il ouvra négligemment un œil lorsqu’il sentit deux mains tièdes et douces venir se caler contre ses épaules. Il n’émit même pas une protestations quant il sentit que cette dernière commençait à le masser doucement. Il expira simplement un peu plus longuement. C’est que la demoiselle avait de l’initiative visiblement. Encore un bon point pour elle. James ne put s’empêcher de sourire, faiblement certes mais quand même, lorsque la demoiselle lui apprit qu’elle avait certaines connaissance en matière de kinésithérapie. Puis elle lui retourna sa question, lui demandait de parler de lui. Ce genre de chose, il n’aimait as trop le faire. Mais bon, il fallait bien qu’il entre un peu plus dans son propre jeux. Il soupira avant de commencer :

"Ma vie est inintéressante au possible… je viens également d’une famille plutôt aisé… je suis le proprio du centre de dressage d’Olphéra et ce boulot me plait énormément… Pour ce qui est du plan actuel… si je peux appeler ça comme ça, je ne vais pas tarder à me marier…"

Il avait bien entendu fait exprès de dire cela. Il désirait voir la réaction de la demoiselle.


[Ouais mais du coup... je sais plus trop si je doit me vanter que je vais bientôt me marier... ça à l'air un peu... T.T bref faisont ça pour le moment xD]