Un nouveau train de vie.

Rosa arriva jusqu'à son appartement avec Alyna à la main (sauf cabriole particulière de sa part) Situé à un immeuble des plus standard, au troisième étage -avec ascenceur, évidemment, étant donné le handicap de Rosa- une fois la porte passée, les tons neutres du palier laissent place à un interieur coloré, espacé, et bien aménagé, qui donnent l'impression que ces 70M² en font plus.

"Voilà, nous sommes arrivées!"

Dit Rosa joyeusement en fermant la porte derriere elle. Puis, se déchaussant:

"Alors, Alëa est allé faire quelques courses pour moi, donc, elle n'est pas là pour l'instant... Alëa, c'est mon autre esclave. Viens, je vais te présenter l'appartement."

Une présentation succinte du salon, de la cuisine, la salle de bain, la chambre des esclaves, puis pour finir, la propre chambre de Rosa, suivit. Puis, concluant:

"Et donc voilà! Cet appartement, c'est ton nouveau chez-toi... Si tu as des envies pour réaménager votre chambre à toi et Alëa, il va falloir t'arranger avec elle, puis vous me ferez part de vos envies. Pareil pour la répartition des tâches... Hormis ça, vous ne serez à priori pas trop restreints... J'attends quand même d'avoir de quoi indiquer à qui vous appartenez pour vous laisser arpenter les rues, donc, faudra attendre un ou deux jours, pendant lesquels il ne faudra surtout pas sortir sans moi, ensuite, ça ira...

Bon, ben c'est à peu près tout... Ah, si, juste un truc encore... On doit avoir la même taille à une vache près, donc, bon, tes vêtements cramés, c'est vintage, mais, bon... Donc..."

Après avoir un peu farfouillé dans sa penderie, Rosa en sortit une culotte, un soutien gorge, un jean et un haut simple sans manche.

"Voilà, pour te changer... Dans ta chambre, pas ici... Au fait, j'y pense, ton petit nom, c'est quoi?"

Alyna avait suivi sa nouvelle maîtresse docilement tout en se tordant le cou pour tout regarder sur son passage.
Elles arrivèrent donc à l’appartement de Rosa et Alyna conclu rapidement après la visite que c’était bien plus petit que son ancienne maison, mais elle ne dit rien de peur de vexer la jeune femme.
Elle regarda sa nouvelle chambre et la trouva parfaite, il manquait juste des livres pour qu’elle se sente complètement chez elle.
Lorsque Rosa lui dit qu’elle ne pourrait pas sortir seule avant deux trois jours Alyna fit une petite moue mais bon, elle avait vécu 17 ans enfermer elle n’allait pas pleurer pour quelque jour en plus, même si c’était vraiment plus petit ici.
Rosa lui tendit des vêtements et Alyna dit sur un ton enjouer

- Merci ^^

Elle était prête a se changer ici mais Rosa interviens avant qu’elle ne pu enlever le reste de haut qu’elle avait et lui demanda son nom.

- je M’appelle Alyna, alyna Kalyo et vous madame ?

Elle attendit la réponse tout en serrant ses nouveaux vêtements contre elle. Mais elle décida de pauser une question qui étai existentielle pour elle.

- Vous avez des livres ?

"Rosa Rosado."

Répondit-elle dans un premier temps, avant de rajouter:

"Mais, je préfère que tu rajoutes un titre à mon nom ou mon prénom, ça peut être maîtresse Rosa, madame Rosado... C'est pas indispensable, mais, ça me ferait plaisir."

Concluant d'un sourire simple. Puis, elle retourna vers la penderie pour la fermer, avant qu'une nouvelle question ne l'intrigue.

"Eh bien... Oui, regarde à droite là... Il y a un petit fond de roman, un dictionnaire, mais, l'essentiel des ouvrages concernent la psychanalyse, oui, je suis psy. Donc, je doute que ça devrait t'interesser... Oh, et, il y a un ou deux livres de cuisine, à ben, là, cuisine justement, et le magazine télé ainsi que le journal au salon, mais, ça, c'est si on veut vraiment entrer dans le détail..."

En temps normal, trop de précision aurait été superflue, mais, la façon dont la question lui était posée laissait sous-entendre la possibilité de lecture compulsive...

"Voilà... Bon, si tu as des question, je suis dans le salon."

Conclut-elle, joignant le mouvement à la parole...

Alyna la regarda et dit

- D’accord je vous appellerais maîtresse rosa, c’est plus marrant.

Certes pour certaine personne être obliger d’appeler quelqu’un n’est pas du tout marrant, mais pour Alyna c’était nouveau et elle trouvai cette façon d’appeler quelqu’un original, donc marrant.
Lorsqu’elle lui parla des livres qu’il y avait le visage d’Alyna s’illumina.

- Des livres sur la psychanalyse ? Monsieur Kalyo était psychiatre il écrivait des livres, j’adorais les lires, je crois qu’il était spécialiser dans le comportement des psychopathes, Madame Kalyo n’aimait que je les lise elle disait que c’était trop dur pour moi mais c’est pas vrais, j’ai tout compris, heureusement que les psychopathes n’excite pas. Je pourrais vous les emprunter Maîtresse Rosa ?

Faute de pouvoir empêcher sa cher petit fille de lire ce genre de livres Madame Kalyo lui avait dit que ce genre de personne tel que les psychopathes étaient des inventions, que personne ne réagissait comme ça et faisait autant de mal, c’était en fait de sorte de monstres, comme ceux qui étaient dans les histoires pour enfants.

Alyna était contente, il y avait plein de chose a lire ici. Elle parti dans la chambre et se changea rapidement, les habille que Rosa lui avait donner était de la bonne taille. Elle sorti de la chambre et alla dans le salon où se trouvai Rosa.
Elle s’assit juste à coter d’elle et la regarda comme si elle attendait quelque chose. A vrais dire elle attendait que Rosa lui dise se qu’elle devait faire, mais elle aimait aussi regarder les personnes lorsqu’il faisait quelque chose.
Pour le moment aucune question ne lui venait à l’esprit, mais ce n’était que passager.

"Psychanaliste, hm?"

Fit Rosa, révélant l'interêt qu'Alyna venait d'éveiller en elle. Elle aurait bien creusée le sujet plus avant, mais, le temps que sa consternation l'assome, au vu de ses dires sur la spécialité de celui-ci... Secouant sa tête, elle alla donc vers le salon, s'installant sur le canapé en attendant que son hybride revint, ce qu'elle ne tarda pas à faire.

"Ton ancien maître, monsieur Kalyo... Je n'ai jamais lu ses livres, mais, s'il les a écrit, je ne pense pas que ce soit des romans, mais des essais, parlant de choses réelles... Psy-chanalise, psy-chiatrie... C'est lié. Je crois... Je crois bien que monsieur Kalyo voulait te protéger, mais, en te cachant des choses, Alyna... Tu comprends?"

Lui demanda-t-elle, l'air grave, plongeant ses yeux cyans dans les siens, noir d'ébène...

Alyna ne comprenait pas se qu’elle voulait lui dir. Ce n’était pas des romans ? Mais bien sur que si, Monsieur était un écrivant spécial qui écrivait des histoires bizarres qu’elle adorait, et ce genre d’écrivain était appeler psychiatre, c’était se que lui avait dit Madame Kalyo.
Elle regarda longtemps Rosa, son sourire avait disparu pour laisser place à un visage rempli d’étonnement et d’incompréhension.

- De quoi il voulait me cacher ? Serait vous prête a dire qu’il me mentait ?

Cette foi ci le ton d’Alyna n’était plus aussi sympathique est enfantin, elle regardait même Rosa d’un air dur plein de reproche. Monsieur Kalyo ne mentait jamais, il était parfait, gentil, intelligent … beau.
Alyna senti un petite larme couler sur sa joue, elle regardait toujours Rosa et commença à dire en sentant d’autre larmes couler.

- Monsieur Kalyo ne mentirait jamais … mon monsieur Kalyo était parfait, il était parfait, parfait, parfait…

Puis lancer sur se sujet elle craqua et dit tout se qu’elle avait sur le cœur, sans même sen rendre compte.

- C’est ma faute, tout est de ma faute. Lui il a rien fait, il ne savait même pas, c’est moi qui suis fautive, c’est moi qui aurait du mourir, pas lui, ni madame Kalyo, mais moi.

Alyna n’en pouvait plus, ses yeux noirs étaient inondés de larmes. Elle resta là assise à pleurer toute les larmes de son corps, c’était la premier foi qu’elle pleurait autant, et elle se sentait horriblement sale d’avoir ainsi aimer un homme qui était son père et qui de plus était marier a une femme tout aussi parfaite que lui.
Elle l’avait aimer et avait même considérer Madame Kalyo comme une barrière entre elle est son amour, c’étai pour ça qu’elle n’avait jamais réussi a les appeler papa et maman.

Elle s'attendait à une réaction d'incompréhension légère... Voir de déni. Mais, pas à ce point là... Elle attendit qu'Alyna se décompose progressivement, pour passer de la colère à la tristesse... Arrivée à ce statut, elle la prit dans ses bras doucement, pour chercher à la rassurer, mais, pas pour renier ce qu'elle a dit...

"Allez, tu n'y es pour rien dans cet incendie... Tu le sais... Tu n'as pas à payer pour quelque chose que tu n'as pas fait, c'est normal, non..? Aussi... Je ne voudrais pas remuer de mauvaises choses, mais, penses-y... Soit il a menti pour te protéger, soit je mens pour te faire du mal..."

S'écartant un peu pour regarder Alyna plus franchement, elle continua:

"Ce sont les nouvelles experiences, le futur, qui doit te guider, Alyna... A présent, c'est vers moi qu'il faut te tourner, et plus vers monsieur Kalyo, ou sa femme... C'est pour ton bien tu comprends?"

Puis, se réinstallant confortablement dans son canapé, elle conclut, l'air de rien:

"Et si tu restes trop attachée... Je crois qu'il va falloir prendre des mesures un peu plus fortes pour ôter ces côtés-ci. Ne me les fait pas prendre. S'il te plait."

Ce n'était peut-être pas ce qu'il y avait de plus encourageant, mais, c'était une esclave qu'elle voulait, pas une enfant gâtée...

Alyna se laissa prendre dans ses bars et continua de pleurer doucement, ses sanglots se calmèrent et ses larmes s’arrêtèrent de couler. Elle avait raison, le fait qu’elle avait aimée secrètement monsieur Kalyo n’avait aucun rapport avec l’incendie, elle n’y était pour rien, et si elle était vivante cela voulait dire qu’il y avait encor lien de chose a découvrir pour elle.
Mais penser que son cher monsieur lui mente était impossible pour elle, elle ne pouvait pas non plus croire que Rosa disait ça pour lui faire du mal, pourquoi elle voudrait lui faire ça ? Personne n’était assez méchant pour vouloir faire du mal à une autre personne.
Elle essuya de nouveau ses larmes et regarda Rosa avec des yeux ronds.

- Me guérir ? Plus penser a monsieur et madame Kalyo ?

Elle la regarda se réinstaller dans son canapé et murmura

- Vous voulez m’empêcher de penser a monsieur kalyo ? Mais …

Elle était un peu choquer sur le coup, comment pouvait elle lui demander ça ? C’était encor pire que d’admettre qu’on lui ait menti. Puis sans réfléchir elle lâcha dans un souffle.

- Vous êtes qui pour m’obliger à faire ça ?

Il n’y avait plus aucune larme qui coulait, ni un sourire, simplement une jeune fille qui avait tout perdu et qui devait ne plus penser a son passer pour se tourner ver le futur. Sa voix ne reflétait aucune colère, ni ses yeux, elle avait un regard neutre. Elle était ainsi lorsqu’elle était dans une rage folle, étant petit les caprices ne marchait pas, surtout lorsqu’elle hurlait, mais elle avait remarquée que simplement ne plus rire est sourire faisait horriblement culpabiliser madame Kalyo, et avec le temps c’était devenu une habitude, elle n’était jamais violente et de toute façon c’était rarissime qu’elle se mette dans un état comme ça. Elle regarda Rosa, le regard vide comme un pantin.

"Ta maîtresse"

Répondit simplement Rosa, se préparant... Elle comptait jouer à quelque chose de dangereux, enfin, jouer n'était pas le terme exact... Ignorant les réactions d'Alyna lorsqu'elle était à bout... Mais, c'était probablement le seul moyen pour Rosa de ne pas être le spectre de "Maître Kalyo", et donc...

"Lorsque tu achètes une glace à la fraise, tu peux en faire ce que tu veux, n'est-ce pas? La manger, la jeter, la garder de côté... Eh bien c'est pareil. Je t'ai acheté, donc, peux faire de toi ce que je désire, que tu le veuilles ou non..."

Elle parlait d'un ton autoritaire, froid et cassant, sure d'elle en apparence... Profondément, elle se demandait déjà si elle était allé trop loin, mais, décida de pousser encore, se faisant presque plus de mal à elle qu'à Alyna:

"Ton ancien maître t'a plongé dans quelque chose de malsain, nie-le tant que tu veux, mais c'est vrai. Je suis là pour t'en sortir, et tu m'en remerciera. Car c'est là la voie des esclaves tels que toi, tu me remerciera même si tu n'en penses pas un mot, car, dorénavant, c'est pour MOI que tu existes!"

Puis après avoir marquée une petite pause:

"Fais-toi à cette idée maintenant, ça t'épargnera beaucoup de douleurs, car, oui, la douleur existe Alyna."

Alyna ne dit rien, elle l’écouta et chaque mots qu’elle ponçait faisaient l’effet d’une claque en pleine figure, même si elle ne c’était jamais prit de claque de sa vie.
Son esprit comprit que ce n’était pas la bonne méthode avec Rosa de rester sans sourire et froid comme du marbre. Elle reprit donc son air de petite fille et elle regarda Rosa avec de grand yeux et répéta les mots ou plutôt se qu’elle avait comprit qui étaient encré dans son esprit.

- Je suis une glace à la fraise ? … Monsieur kalyo ma fait du mal ?... La douleur existe ?

Elle resta la comme une potiche. C’étai trop rapide pour qu’elle assimile tout ça, mais Alyna comprit tout de même que se borner à vouloir continuer a vivre comme avant n’était pas la solution, elle était peu étre naïve mais elle n’était pas bête au point de rester dans ses souvenir et de ne plus vouloir apprendre d’autre chose du monde extérieur. Alors elle mit tout sa dans un coin dans sa tête et retrouva le sourire en demandant.

- Vous aimez les glaces à la fraise maîtresse Rosa ?

Les sourire qu’elle affichait était resplendissant et sincère, elle avait un de ces talant pour passer de la tristesse à la joie, un système de défense pour l’empêcher de sombrer trop longtemps dans la tristesse, car Alyna était extrêmement sensible.

Rosa poussa un énorme soupir... C'était un cas difficile, avec un cerveau, une psychologie différente de celle qu'elle-même pouvait avoir... Mais il fallait qu'elle change pourtant, sinon, ce serait un investissement perdu... Cependant, il était innutile de trop presser les choses...

"J'aime bien oui, j'aime bien..."

Dit-elle, presque mélancolique, tapotant la tête d'Alyna sans la regarder... Après un temps de vide, elle repartit cependant à la charge.

"Si tu fesais face à un monstre, tu serais forcée d'y croire, n'est-ce pas?"

Demanda-t-ele, puis, supposant que qu'importe sa réponse, elle ne verrait pas où elle voulait en venir, elle rajouta:

"Et si tu fesais face à de la méchanceté..?"

Elle lui sourit lorsqu’elle lui répondit qu’elle aimait bien la glace à la fraise, ça voulait forcément dire qu’elle l’aimait bien, donc qu’elle était gentille
Alyna continuait de la regarder et ouvrit de grands yeux lorsqu’elle lui pausa la question.

- Face à quelqu’un de réellement méchant ? Qui ne fait pas semblant juste pour me faire peur ?

Elle était vraiment étonner. Rosa venait de lui dire qu’il y avait des personnes réellement méchantes ici, mais bien sur elle ne la croyait pas, sa confiance en monsieur Kalyo était a toute épreuve, enfin c’est se qu’elle pensait.

- Madame kalyo m’a dit que les rares personnes méchantes sont misent dans des cages et ne peuvent plus jamais sortir. Donc même si la méchanceté excite j’ai rien a craindre puisqu’ils sont enfermés.

"Ils sont de l'autre côté de barreaux, c'est certains, mais, reste encore à savoir qui est enfermé..."

Répondit Rosa, avant d'enchaîner tout naturellement:

"Car, si je t'ai sorti de ta cage réelle, c'est pour que tu sois mon esclave, pas l'esclave de ton propre passé. Et, ceci implique pour toi qu'à présent, lorsque j'affirme quelque chose, tu devras partir du principe que cette chose est vraie, et bonne. Me suis-je bien fait comprendre?"

Achevant sa phrase de façon assez sèche. Elle ne voulait profondément pas en arriver à certaines extrémités, mais, elle sentait pourtant qu'assez vite, elle allait y être poussée à bout... Les methodes basiques et brutales des maîtres basiques était dégoutantes en plus d'être inéficace, mais, c'était dans ce cas précis la seule methode qui semblait se profiler, puisque la naïveté d'Alyna était telle que ni la menace, ni la logique, ne semblaient avoir de prise sur ses convictions...

"Je veux que tu deviennes une esclave hybride adorable Alyna, tu comprends? Te façonner selon mes désirs, c'est mon devoir en tant que maîtresse."

Alyna réfléchi quelque temps puis dit.

- Un esclave ? Quelqu’un qui dit oui tout le temps même quand il n’est pas d’accord ?

Elle regarda par terre comme si elle était dans une intense réflexion, et pausa un doigt saur la bouche.

- Alors je suis une esclave, et je devrai vous croire même si vous mentez ?

Rosa ne l’aurait peu être pas remarquer mais Alyna venait de dire clairement qu’elle ne la respecterait pas comme monsieur Kalyo, du simple faite qu’elle avait dit que Rosa pouvait mentir alors que la simple idée que son ancien maître, comme se plaisait à dire Rosa, pouvait mentir étai inimaginable.
Elle releva la tête lorsque sa maîtresse parla qu’elle devait être adorable. Alyna lui sourit et dit sur un ton joyeux.

- Madame Kalyo me disait toujours que j’étais adorable ^^, j’étais l’être le plus adorable au monde et que personne n’avait le droit de me souiller. Mais je ne vois pas qui voudrait me mettre de la poussière pour que je sois sale.

Elle gardait toujours son sourire, si elle voulait que Rosa arrête de prétendre que sa famille l’avait tromper elle devait persévérer a lui prouvez qu’ils l’aimaient trop pour lui faire ça. Mais bien sur elle n’avait aucune idée de se qui pouvait arriver si elle continuait sur cette lancer.

Rosa avait perçue le fait qu'elle était placée en moins haute estime, puisqu'il lui était envisageable qu'elle mente... Mais, celà la rassurait dans un premier temps. Néanmoins elle corrigea les paroles d'Alyna:

"Tu n'as pas à me croire si je mens. Mais tu as à faire comme si, ou à m'obéïr. Ce qui revient au même."

Rosa eut un petit sursaut de sourcil lorsqu'Alyna évoqua à nouveau ses anciens maîtres... Décidément éclipsée par ceux-ci, et donc, un peu jalouse, ce qu'elle estimait légitime puisqu'après tout, elle était à elle, Rosa en remit une couche, avec un ton didactique.

"Ecoutes Alyna, on va faire les choses très simplement, on va agir selon la carotte et le baton... Lorsque tu es très obéissante, très gentille, ou, bref, que tu est une bonne esclave, alors je te laisserais choisir l'un de mes livres. Mais lorsque tu es une vilaine esclave, désobéissante, ou que tu agis comme si tu appartenais encore à tes anciens maitres, ou encore si tu les évoque trop souvent... Alors je te punirais."

Puis après une pause:

"Je me doute que le concept de punition doit t'être étranger, ou en tout cas, peu familier. Mais justement, tes anciens maîtres ont fait des erreurs, et, ne jamais ou presque te punir a été l'une de ces erreurs. Et même si tu ne l'entendras pas de cette façon la première fois, sache que c'est pour ton bien que je ferais ça. Tu comprends?"

Alyna recula un peu, ses yeux avait prit une expression de peur envers Rosa.

- Vous … vous parler comme dans un livre que j’ai lut, la dame était méchante avec un petit garçon et elle lui disait qu’elle faisait ça pour son bien …

Elle réfléchi de nouveau et dit d’une petite voix.

- Vous voulez me punir ? J’ai fais quelque chose de mal ? … vous ne m’aimez pas ?

Ses yeux commençaient a briller de larmes mais elle ne pleurait pas encor, elle se retenait le mieux quelle pouvait. Un étrange sentiment c’était emparer d’elle, la peur, c’était la premier foi qu’elle ressentait ça, mais ce n’était pas l’idée d’être puni qui lui faisait peur, mais l’idée que quelqu’un devienne méchant envers elle, quelque chose qu’elle pensait pourtant impossible.

- Je dois faire quoi pour être gentille pour vous maîtresse Rosa ?

Une idée lui vient a l’esprit, lorsque Madame Kalyo n’était pas contente et fronçait les sourcils Alyna avait un truc imparable, et elle était bien décider de voir si ça fonctionnai sur Rosa.
Elle se leva, s’approcha d’elle et l’embrasa sur la joue, puis elle lui fit un magnifique sourire.

La lueur de peur fugace dans l'air d'Alyna fut une lueur d'espoir pour Rosa. Même si elle ne l'avais pas apprise, la peur était un sentiment naturel, présent chez tous, civilisés ou non. Sa seconde question énervait un peu la psychologue, mais, celle qui suivit atténua ceci... Elle s'apprêta à répondre, quand vint la bise, et le petit sourire mignon, craquant, mais, sortant sans aucune raison apparente...

"Tu as fait ça parce ça marchait avec tes anciens maîtres n'est-ce pas..?"

Demanda-t-elle, d'une voix glaciale, à son hybride. Elle laissa un temps de silence pour donner un peu plus de poids, puis, se leva, aussi brutalement que sa jambe handicapée le lui permettait, et la regarda durement.

"Je ne suis pas madame Kalyo, je ne suis pas monsieur Kalyo, la preuve, je n'ai pas brûlée dans un incendie, eux SI, ils sont loin, ils ne sont plus là, ils n'existent plus, hormis dans les ravages qu'ils t'ont faits, en étant si gentils que tu es ouverte à TOUS les dangers, TOUS les risques, ils existent, eux, les risques, pas comme monsieur et madame kalyo aujourd'hui.

Oui tu fais des choses qui sont mal, tu n'as aucune personalité, tu n'es qu'une vulgaire poupée vivante et inhumaine qu'ont façonnés tes anciens maîtres se faisant passer pour tes bienfaiteurs, tes parents, alors qu'ils t'ont mise en danger, comme avec le type te regardant étrangement, à la sortie de l'incendie, il voulait te violer, te détruire, c'était un psychopathe, un vrai, et si le pompier n'avait pas été là, ou alors, si tu n'avais pas été aussi cruche, tu serais crevée, ou traumatisée avec la chatte en chou-fleur!

Alors tu vas me faire le plaisir d'être un peu traumatisée par ce que je dis, de ne pas me donner qu'un amour idiot comme celui que tu donnais à tes irresponsables de maîtres, de pleurer un coup dans ton coin, et de commencer à craindre les choses, à commencer par MOI, sinon, je te ferais assimiler ça à coups de fessées, compris?!"

Dit-elle, de plus en plus durement, achevant sa tirade colérique en frappant le canapé avec sa canne.

Alyna n’avait plus du tout envi de sourire. Rosa avait dit des mots qu’elle ne connaissait pas mais pourtant elle en comprenait le sens. Son visage se figea et elle resta pétrifier devant cette femme qui venait de lui révéler bien des choses. Elle n’avait pas envie de pleure, ni de crier et encore moins de se mettre en colère. Elle baissa la tête et regarda le sol en murmurant.

- Ce n’est pas vrais … je ne suis pas une poupée, je suis Alyna … je suis une erreur de la nature qui a trouver des personnes qui l’acceptaient comme elle était …

Elle s’éloigna un peu plus de Rosa et leva la tête pour la regarder. Elle dit d’une voix étrangement calme.

- Je suis un monstre … mais vous aussi, vous êtes un monstre, mais contrairement à moi on ne vous a pas enfermer … je veux retourner à la maison, dans ma cage où il faisait si bon vivre, là où je pouvais oublier qui j’étais et me faire croire que j’étais quelqu’un de gentille.

Au bout d’un moment une larme coula, décidément c’était la journée des larmes pour Alyna. Ses poings ce sera et elle ne put s’empêcher de crier.

- JE VEUX RENTRER CHEZ MOI !!!!

Elle avait provoquée une réaction. Ce n'était pas le moment de lâcher prise... Tant d'études si bien menées en psychologie pour finir en tant que véritable tortionnaire mental potentielle... Mais c'était nécessaire, et tant que la brêche était ouverte, il fallait l'exploiter, non pas parce qu'Alyna résisterait à de futures solicitations, mais, parce que Rosa n'y arriverait sans doute plus...

Dans cette optique, elle recula pour arriver juste à côté d'une plante verte en pot, y plongea sa main, et jetta une poignée de terre sur Alyna.

"C'est CA ton chez toi, ton ancien chez toi, un tas de terre et de cendres, c'est fini, fini, FINI! Alice revient du pays des merveille, Alice se sentait si bien là bas, et pourtant, elle devait en rentrer, parce que la réalité, ce n'est pas le pays des merveille, qui n'est qu'un tas de conneries! Oui, tu es un monstre, et oui, je suis une grosse conne qui n'a rien de mieux à faire que de saigner ses comptes à blanc pour sortir de sa merde un vulgaire monstre qui s'accroche à ses débris de pays des merveille comme à une bouée de sauvetage, parce qu'elle est trop empotée pour voir que même si c'était la bouée de son yacht, il y a une petite barque à côté, avec une grosse conne de navigatrice qui tend vainement la main!

...

Et j'en ai rien à battre que t'aies rien compris à ma métaphore!"

Elle reprit sa respiration, puis, conclut, un peu plus calmement -enfin c'est relatif-

"Alors tu as le choix, tu peux rester à vivre sur un passé qui est parti dans les flammes, en tant que princesse baignée dans la guimauve, ou alors, tu peux t'extraire de ça, redevenir le monstre que tu as toujours été, et vivre en tant que telle, vivre tu comprends, VIVRE... Enfin non, je dis des conneries, tu n'as PAS le choix, je te condamne à commencer ta vie, que tu le veuilles, ou non!"

Tendant pour ponctuer sa phrase sa canne vers Alyna.

La jeune hybride reçu la terre en pleine face mais ne fi rien pour l’enlever, et regarda Rosa. Elle l’écouta attentivement et murmura timidement.

- j’ai bien comprit la métaphore, même si vous dite des mots interdits je comprend très bien, je ne suis pas si bête.

C’était vrais, elle avait très bien comprit se que voulait dire Rosa. L’hybride qui était en elle, la vrais, pas le masque que lui avait imposer ses anciens maîtres commençait a refaire surface. Ça vrais nature, son caractère revenait petit a petit, oh il n’y avait pas trop de différence, a par qu’elle connaissait très bien les mots monstre, peur et danger. Alyna était naïve de nature, c’était un fait, elle était aussi très gentille, mais il fallait qu’elle se fasse à l’évidence, l’Alyna qui avait été gâter n’avait été que la copie de la fille que monsieur et Madame kalyo avaient tant désirer, une enfant adorable qui avait une total admiration et confiance en eux.
Mais tout accepter d’un coup était bien trop dur pour elle, il lui fallait du temps, mais est-ce que Rosa allait accepter de le lui accorder ?

- Vous voulez donc que je ne pense plus du tout à mon passer ? Vous voulez que je vous obéisse comme une bonne esclave ? Que je me mette a genoux et que je vous demande pardon ?

Sur ses mot Alyna se mit a genoux, sans aucun gène et regarda Rosa droit dans les yeux. Elle ne savait pratiquement rien de la vie réelle mais il fallait qu’elle face un choix, et ce choix étai d’apprendre.

Victoire, se dit Rosa, en regardant Alyna réagir... Ce n'était pas encore fini, c'était toute une éducatio à refaire, mais, au moins, elle commençait à y être ouverte. La regardant à genoux, la psychologue se ragaillardi, la regardant de toute sa hauteur -qui n'était certes pas énorme, mais bon-

"Hormis pour le terme "mots interdits" car moi, je n'ai interdit aucun mot et c'est là tout ce qui compte, voilà qui est beaucoup mieux, Alyna, mon esclave.

Oui, c'est ce que je veux, et je te rapellerais impitoyablement tout écart à ces excellentes résolutions. Ôtes cette terre, cette relique du passé, de ton visage, puis, prouves-moi toute l'ampleur de ta dévotion. Fais de ton mieux, et alors, peut-être que si je me sens flattée, que je sens que j'ai fait un bon choix en t'accordant ma confiance, je te donnerais la récompense convenue."

Majestueuse autant qu'il était possible de l'être avec une canne, Rosa voulait vraiment graver cet instant, pour impliquer en Alyna une dévotion durable...

Alyna essuya la terre qui se trouvait sur son visage et essuya au passage quelques larmes.
Elle n’aimait pas la façon que lui parlait Rosa, elle se sentait minuscule et hideuse face a elle, jamais au grand jamais elle ne s’était sentit aussi rabaisser.
Alyna devait se ressaisir, car si elle se laissait allez comme ça elle risquait de sombrer dans une dépression, ce n’était pas pour rien qu’elle prenait toujours tout du bon coter, c’était pour se protéger, et la elle avait été contrainte d’enlever cette protection.
Elle se força un peu puis sourit a Rosa, avec quelques larmes aux coins des yeux.

- Oui maîtresse Rosa.

Plus elle souriait plus elle avait moins de mal a se forcer et plus son sourire était sincère. Elle la regarda, toujours avec ses grand sourire et fini par lâcher.

- mais … je dois faire quoi pour vous faire plaisir ? Car j’ai envie de vous faire plaisir, même si vous dite que vous êtes une … une … une gr… une grosse conne …. Vous avez le droit d’être contente. Et en plus c’est pas vrais vous n'étes pas … une grosse … une gosse conne …

Elle avait fourni un effort considérable pour prononcer ce mot, « conne », un mot qui lui était interdit, mais plus maintenant, même si c’étai dur elle devait oublier ses habitudes. Son sourire étai toujours présent et était maintenant vraiment sincères, a quoi bon se morfondre alors qu’elle allait apprendre plein de choses ?

La situation évoluait, c'était une chose sure, et ça plaisait à Rosa. D'un côté parce que la situation d'Alyna serait dorénavant bien plus saine, mais, surtout parce que ça lui permettrait véritablement de changer de train de vie, passant de simple et basique psy à possesseuse d'esclave. Elle avait quelque chose sous elle, et, c'était grisant.

Aux interrogations d'Alyna, elle répondit:

"Poser des questions comme ça, respectueusement, c'est bien, c'est un bon début Alyna, ça prouve que tu es ouverte à recevoir mon enseignement...

Pour me satisfaire actuellement, montre-moi, de toutes les façons qui te sont disponibles, à quel point tu m'es dévouée, à quel point tu m'es soumise totalement et sans question. Humlie-toi à mes pieds, et glorifie-moi, satisfais mon égo, car, si je t'ai achetée, c'est aussi parce que je veux me sentir puissante, je veux me sentir grande, grace à toi."

Rosa s'étira de tout son long, puis, regarda à nouveau Alyna de haut, tapotant un peu de son pied pleinement valide contre le sol.

"J'attends."

Finit-elle, imperiale dans son ton.

Rosa lui demandait là quelque chose de bien étrange pour elle. S’humilier a ses pieds ? La glorifier ? Mais Alyna ne savait pas trop se que c’était de s’humilier. Elle réfléchit et se souvenir qu’elle avait lu quelque par qu’être humilier c’étai être rabaisser a un stade ou on se sens mal, enfin, c’était se qu’elle en avait retenu. En gros elle devait se rabaisser, mais comment ?
Se rabaisser c’était bas non ? Et se qu’il y avait de plus bas ici étaient les pieds, il fallait donc qu’elle se mette aussi bas que les pieds.
Toujours à genoux elle s’approcha de Rosa et se baissa un peu plus jusqu a se que ses lèvres frôle les pieds de Rosa. Elle leva la tête pour la regarder et lui dit accompagner d’un grand sourire

- Comme ça Maîtresse Rosa ?

Alyna n’était pas sur car normalement lorsqu’on s’humiliait on se sentait pas bien, mais là elle se sentait parfaitement bien, enfin bien, pour une personne qui avait perdu sa famille et qui venait de découvrir que toute son enfance avait été bercer par des tissues de mensonge.
Donc Alyna chercha autre chose, elle se souvient d’un filme, pas très bien jouer mais un traître devait se répandre devant un roi, et on lui avait dit qu’il était humilier. Alors Alyna digne d’une parfaite actrice se mit à dir.

- Oh maîtresse veiller pardonner la misérable larve que je suis, même si je ne mérite point votre pardon je voudrais tant vous satisfaire pour prouver ma loyauté envers vous …

Alyna s’arrêta, décidément elle avait du mal à trouver se qu’il fallait faire, le mieux était sûrement de rester soi même et de dire oui.

- Excuser moi maîtresse Rosa, mais je sais pas vraiment comment on fait …

Alyna baissa les yeux, elle étai un peu honteuse de ne pas savoir quoi faire pour pouvoir satisfaire l’ego de sa maîtresse.

[Détail: comme précisé au début du topic, Rosa est pieds nus]

Le début de la performence d'Alyna convainquait plus ou moins Rosa. Mais assez vite, elle se rendit compte que quelque chose n'allait pas, que ça ne sortait pas naturellement... Ce n'était pas un problème en soi non, ce qui l'était, c'est qu'elle ne semblait absolument pas comprendre ce qu'elle fesait... Et ce qu'elle dit à la fin le confirma.

Très calme celà dit, Rosa s'éloigna d'Alyna pour aller dans un coin du tableau blanc, prit un marqueur, puis écrit "humilier" avant de dessiner sommairement un sol, deux arbres, puis, commenta, souligna et entoura au fut et à mesure d'un exposé présenté avec un ton de maîtresse d'école:

"Nous avons donc le mot incompris, humilier. Quand on ne comprend pas un mot en lui-même, on peut toujours en chercher les origines, ou des analogies, des ressemblances quoi. Ainsi, dans humilier, on a une ressemblance avec l'humus. Qu'est-ce que l'humus. Est bien, c'est lors de l'automne, quand les feuilles des arbres tombent, avec d'autres choses, tout ce qui est au sol, naturellement, se dégrade, et forme à terme ce que l'on apelle l'humus.

L'humus a donc un lien inextricable avec le sol. De la même façon, on a d'autres mots qui ressemble plus encore à humilier, comme humilité, humble, pas humer, ça, c'est un piège. Donc, quelqu'un de humble, il sait où est sa place, voir même se met un peu en dessous, symboliquement bien sûr, mais, il n'ira pas se vanter de ses mérites, etc...

Donc, à partir de ça, l'humiliation, on peut supposer un lien, et tu l'as senti toi-même en allant vers le sol. Donc, cette humiliation, en fin de compte, c'est, eh bien, c'est de mettre quelqu'un, en l'occurence toi, au plus bas possible, le mépriser, le considérer comme inferieur, comme sale... Si par exemple, je te flanque une fessée en public, en criant que tu es un monstre affreux et que tu devrais avoir honte d'avoir un tel visage, surtout en public, je t'humilie."

Concluant sa définition par un peu de jeu avec sa canne, Rosa refit un ou deux pas vers Alyna.

"Somme toute, le plus important est tout de même que tu me fasses me sentir presque divine, et t'humilier toi-même est un moyen pour arriver à ça. Parmi d'autres.

Donc, vas-y à présent."