Nom :Sen’jo
Prénom : Daysse
Âge : 18ans, née 9 avril 1989
Sexe : Féminin
Sexualité : A-t-elle le choix ? Ambivalente
Famille : Ses frères ont suivis leur voies tandis que ses parents vivent en montagne
Histoire :
C'est un matin de printemps, le 9 avril 1980, que naquit Daysse Sen’jo. Ainsi donc c'est au lever du jour que respira pour la première fois l’enfant, cadette de ses huit frères. En effet cette famille pouvait se permettre d'être nombreuse car elle vivait éloignée de la population japonaise dans les régions montagneuses. Ayant reçut l'enseignement des samouraïs de génération en génération le père de famille comptait bien perpétuer la tradition à ses huit fils dont l'aîné venait d'avoir vingt ans. Grandissant dans cette ambiance de perpétuel entraînement Daysse voulut bien évidemment suivre l'exemple de ses frères, ce qu'elle fit au grand dam de sa mère qui avait enfin une fille. Passant une sorte de contrat avec sa mère dès qu'elle eut un peu de lucidité Daysse jura d'être soignée et féminine lorsqu'il le fallait. Une fois les clauses du contrats fixées l'enfant pu suivre la voie de ses frères et commença une fois qu'elle savait correctement marcher son entraînement. Le père de famille n'était jamais souple et faisait preuve d'une dureté sans égards avec ses fils, pour cette raison il n'accorda aucuns traitements de faveur à sa petite dernière. Ainsi l'enfant subit les journées et les nuits d'entraînements avec foi et envie tout en restant soignée et délicate pour satisfaire sa mère. Bravant les collines le plus vite possible, éviter des projectiles, courir le plus vite possible à travers une forêt dense, rester le plus longtemps possible sous les fouets d'une cascade à l'eau gelée sans ciller, marcher et s'entraîner des heures pieds nus dans la neige tel était le quotidien de la fratrie Sen’jo. Tous les neufs recevaient les mêmes entraînements mais l'un d'eux était toujours le meilleur dans une spécialité .Au fur et à mesure de leur apprentissage chaque frère se spécialisait dans une arme qui correspondait à leur caractère, à leur physique et à leur âme. L'aîné était devenu un expert dans le maniement du Do-Daichi, l'autre était le plus agile avec ses Shurikens, le plus grands maniait à perfection le Yari, le plus frêle possédait une précision hors du commun : le Yumi lui fut attribué. Le cinquième frère se vit attribué le Nutchaku, l'autre les Sai, un autre était devenu imbattable au katana malgré les essais répétés de ses frères et de sa soeur. Le dernier fils reçut le Wakizachi comme arme, restait la cadette. Son père n'ayant jamais eut beaucoup d'espoir à son égard ne voulut la récompenser d'une arme mais face aux insistances de ses huit fils il promit de la récompenser si elle réussissait les épreuves qu'il lui ferait endurer.
Quelques années passèrent et Daysse atteignit ses quatorze ans sans recevoir aucuns éloges de son père. C'est en lui prouvant que le froid ne l'atteignait plus, que le vent guiderai sa vélocité, que la pluie pouvait la fouetter, que l'on pouvait lui donner des coups sans qu'elle ne bouge et exprime sa douleur que le père resta interdit devant la volonté de sa fille. Si belle comme le voulait sa mère et aussi forte que ses frères mentalement, sous ses prouesses de véritable samouraï Daysse reçut enfin son but tant désiré : son arme ! C'est avec les éloges de ses frères et la reconnaissance de son père qu'elle reçut le Naginata, enfin elle faisait partie de la famille. Mais en tant que fille elle reçut un autre cadeau pour ses prouesses, de la part de sa mère : des éventails en acier. Ancienne Geisha elle épousa un jeune samouraï et laissa sa condition mais l’art, la délicatesse, la musique, le dessin, l’écriture qu’elle avait acquise elle les transmit à sa fille faisant d’elle une Geisha physiquement et un peu moralement.
Daysse continuait à vivre isolée avec sa famille mais les années qui passaient obligeaient ses frères à partir en quête de leur propre vie. Elle les vit partir un par un, sans montrer aucune partie de sa douleur elle les regarda s'éloigner jusqu'à rester la seule de sa fratrie. Un jour alors qu'elle s'entraînait elle fit une rencontre qui changea sa vie, son père devenant vieux commençait à faiblir mais il tenait tout de même à être le mentor de son dernier enfant lorsqu'il éveilla sans le vouloir une vipère qui vint lui injecter son venin. Sombrant dans la maladie, le vieux samouraï n'avait reçut que peu de poison et il luttait pour sa vie. Face au désarroi de sa mère et à l'agonie de son père, Daysse cru aux vieilles légendes du pays qui racontaient que face à une piqûre de serpent le seul remède était de préparer le venin d'un autre reptile plus puissant pour conjurer le poison. La jeune fille partit en quête d'un serpent plus dangereux afin de soigner son père, elle trouva sur son chemin un cobra royal, encore tout jeune car il mesurait à peine un mètre. Sa noirceur et ses reflets d'argent attirèrent le regard bleu nuit de la jeune fille, contre tout attente le reptile bondit sur elle et la mordit au visage. D'un revers de la main Daysse le chassa de sa joue où il était accroché, les crochets du serpent ainsi déplacés furent à l'origine de deux lignes de sang de 5centimètre de longueur. Le réflexe de la jeune fille lui sauva la vie car seul une infime partie de venin pénétra dans son corps, infime partie qui la fit sombrer dans un état fiévreux et comateux de trois jours. Trois jours et trois nuits hantèrent la jeune fille, de cauchemars, de vision, le souvenir de son père malade, son entraînement, ses frères....accrochée à la vie, déterminée et entraînée ce fut tout de même par miracle que Daysse gagna son combat contre le poison du cobra. Sortant de sa fièvre elle trouva enroulé autour de son naginata noir le reptile aux reflets d'argent. Guidée par son instinct ou je ne sais quelle folie elle prit son arme et partit avec le cobra chez elle. Celui ci ne tentait plus de l'attaquer, peut être avait elle gagnée son respect en survivant à son venin...et dans l'esprit de Daysse résonnait une autre légende : on ne trouve son animal totem seulement si on survit à leur épreuve. Revenant victorieuse de sa quête Daysse pu soigner son père grâce à Hebi, elle l'avait baptisé car pour elle il avait choisit d'être son totem, depuis la morsure aucuns poisons ni venin ne l'atteignait étrangement. Ses parents tentèrent de lui prouver que les légendes sont fausses mais la jeune fille écouta son instinct comme on lui avait apprit. Le moment de partir de chez elle était venu, elle quitta le reste de sa famille pour trouver sa voie en compagnie d'Hebi. Mais elle ne partit pas victorieuse de son logement car les deux cicatrices sur son visage avaient pour elle rompu le contrat qu'elle avait passée jadis avec sa mère pensant l’avoir déshonorée et déçue, depuis c'est toujours le visage rivés sur le sol que voyage Daysse, se battent à merveille avec son naginata et ses éventails, ses masques cachant ses seules cicatrices. Elle loua ses services de guerrier samouraï partout ou encore de damoiselle de compagnie qui berce les êtres de sa musique et de son art. Seulement, trop connue pour ses atouts de jeune fille vierge et indomptable elle fut la proie de plusieurs traqueurs, ils ne l’attrapèrent qu’un an après une chasse à l’homme des plus mouvementées, elle avait dix huit ans quand ils réussirent à l’attirer en ville, loin de son élément naturel un peu perdu ils lui tombèrent dessus en grand nombre. Après un combat effréné un des hommes eut raison de l’âme de Daysse : il la séparèrent de son corps, Hebi fut mit dans un sac et la jeune fille désespérée intérieurement manqua de réflexes une seconde ce qui lui valut de sombrer dans un état d’inconscience. Elle avait été capturée…
Physique :
Du haut de ses 1m65 Daysse possède une carrure de jeune femme soignée prête à être mariée. En effet elle possède la peau douce et légèrement claire non pas pâle ni totalement blanche mais de façon très légère comme si de la poudre d'étoiles s'était incrustée sur sa peau de soie. Ses yeux légèrement bridés cachent un regard aussi profond que la nuit teintée d'un bleu sombre. Les mains fines, les jambes longues, un corps bien formé....mais comme les apparences sont bien souvent trompeuses nous n'allons pas aller à l'encontre de cette affirmation. En effet sous les traits de femme à l'allure chatoyante on trouve un guerrier hors pairs, si l'on prend bien soin de regarder la jeune femme le corps musclé transparaît sous ses traits fins. Souple, rapide et efficace niveau force Daysse a déjà réussit à égaler un homme. Les seules cicatrices qui apparaissent sur sa personne sont celles qu'elle possède sur la pommette droite, pour cette raison la jeune femme cache souvent cette partie ci, soit par ses longs cheveux d'ombre lui tombant au niveau des mollets soit par des masques qu’elle porte le plus souvent. Ainsi malgré sa posture toujours droite imposant le respect le visage de Daysse est souvent rivé sur le sol pour cacher sa cicatrice, même lorsqu’elle porte un masque et donc involontairement son regard. Peu de personne connaît celui ci et l'existence de ces deux fines cicatrices.
Mental :
Depuis toute jeune Daysse a été élevée en fonction des éléments de la nature et de ses caprices. Ainsi elle possède le calme de la rivière qui s'écoule tranquillement mais peu sortir de son lit pour faire des ravages tout en restant imperturbable. Comme la neige qui tombe du ciel, la jeune femme est douce mais glaciale; seulement comme toute chutes de neige liées au vent elle peut devenir un vrai blizzard. Comme la montagne Daysse reste stoïque et n'est que rarement ébranlé par les attaques extérieurs et tout comme le vent elle sait être imprévisible. Son moral d'acier qu'elle a acquit est rarement atteint de tristesse ou de joie, aucune émotion ne se retranscrit de façon compréhensible sur son visage même ses sourires sont peu compréhensibles. Posée, calme, réfléchie elle n'a jamais connue la panique et la haine. De cette impassibilité elle souffre beaucoup car elle a l'impression d'être une armure dénudée de sentiments, seul son esprit ressens la douleur pas son corps.
Autre :
Deux cicatrices fines et parallèles sur la pommette gauche
