Liberté volé [PV Léo]

Depuis combien de jour était-elle là? Quatre? Cinq jours peut-être? Et pourtant....aucune amélioration quand à sa vie. Chaque journée était la copie de l'autre. Un maître arrivait, observait les différents Hybrides, repartait avec un et tout recommençait. Et pourtant, Elsina restait immobile, se remémorant sa vie d’antan… Parfaite.

Parfois, un homme se penchait sur sa cage où elle attendait patiemment, le menton fièrement lever, que quelqu'un s'intéresse à sa personne. Certes, l’Hybride détestait les humains, les trouvant traite et stupide de se croire supérieur, mais elle préférait cela, et peut-être trouver un maître comme son précédent, que de rester enfermé dans cette petite cage de fer qui empestait la crasse, la sueur, le sang et les excréments. Elle qui avait été dressé dans le luxe et idoler tombait de haut… De très haut.

Soudain, pendant un moment d'inattention, un humain se pencha sur sa cage et l'examina. Elsina sursauta en se rendant compte qu'elle ne s'en était pas rendue compte et redressa fièrement la tête, plongeant son regard Jaune dans les prunelles de l'homme. Même si elle était sale et en cage, elle avait sa dignité. Déjà qu'elle était rouge de honte à l'idée de ne pas s'être rendue compte de ce regard figé sur elle... L’Hybride était tout de même d’une classe supérieur, et certainement très cher étant donné que se parents avaient été deux Hybrides Angélique de pur sang, si l’on pouvait parler comme cela.

- Vous êtes intéresser par elle? demanda poliment le vendeur.

L'humain releva la tête et s'éloigna de sa cage.

- Je n'aime pas la lueur qui brille dans ses yeux, même si elle n’est pas une simple Hybride. Elle est très belle, mais trop fière, et insoumise. Je veux un esclave qui réponde à chacun de mes ordres sans se demander pourquoi. Celle-là est trop intelligente…

Malgré son ouïe plus fine que celle humaine, Elsina perdit bientôt le fils de la conversation lorsqu'ils changèrent de pièce. Abaissant la tête une fois de plus, l’Hybride ferma les yeux et s'accota dans un coin de sa cage, tout au fond, pour pouvoir prendre un peu de repos. Il ne devait pas dépasser midi. Le temps serait long. Très long...

A force d’attendre sans pouvoir bouger, Elsina avait fini par s’appuyer doucement contre le mur. Maudissant souvent le statut d’Hybride que lui avait donne les Humains, elle était à se moment là contente de pouvoir se servir de ses deux petites ailes noirs comme des cousins moelleux. Fermant les yeux, oubliant sa situation et les maîtres qui passaient devant elle sans la voir parfois, elle monta ses jambes plier contre et y croisa les bras comme support de son visage… Et l’ange s’assoupie alors doucement, ses longs cheveux blanc traînant à terre.

Elle ne su dire combien de temps elle resta ainsi immobile, quelque minute ? Plusieurs heures ? Seulement, un regard insistant la réveilla. Elle qui détestait qu’on la regarde ainsi était servit ! Restant sans mouvement quelques minutes, elle finit par redresser vivement la tête pour voir qu’une tout jeune homme, qui semblait entre l’arrogance et l’excentrisme s’était agenouiller devant sa « prison » et l’observait avec curiosité. Déranger pendant le seul moment où elle avait été tranquille depuis l’abandon de son dernier maître, l’Hybride lui lâcha un regard mauvais, qui voulait tout dire sauf qu’elle appréciait cette contemplation abusive…

Silencieuse au départ pour tenté de dissuadé le curieux qui pouvait être un maître présumé, elle ne pu s’empêché de laissé échapper son mécontentement, sur un ton aussi coupant que des lames de rasoir :

« Un problème ? Si tu veux observer la misère va voir ailleurs, ta présence me dérange ! »

La première réplique du jeune homme avait eut effet de fermer le clapet de l’Hybride qui malgré une rapide réflexion n’avait pas su quoi répondre. Il avait tout à fait raison, et déstabilisé, Elsina n’avait pas rétorqué, à cour d’idée et d’argument. Elle s’était alors contenté de le fusiller du regard, puis dévia ensuite celui-ci vers un autre endroit que les yeux clairs du jeune homme dont le rire cristallin l’irritait fortement. Pour qui se prenait il celui là ! Encore un arrogent qui se prenait pour le nombril du monde ??

Elsina le regarda de nouveau, toujours silencieuse lorsque celui-ci reprit la parole, se croyant certainement asser intelligent pour lui donner des conseils. Là, c’était vraiment trop fort ! Non seulement il la conseillait, mais en plus il insinuait en partant qu’elle n’était pas asser bien pour lui ! Blesser dans son estime, la jeune Hybride évita tant bien que mal un sursaut de colère, prenant quelques seconde pour se calmé avant de s’accroupir pour arrivé jusqu’à l’autre extrémité de la cage et lancé à l’autre :

« Je n’ais aucune leçon à recevoir de toi Humain ! Contente toi de t’analyser toi-même ! »

Puis, attrapant les barreaux entre ses doigts, elle prit un air aguicheur, provocateur et ajouta avec un sourire ironique :

« Et laisse moi te dire que toutes tes richesses, bien que ta dégaine me laisse croire que tu n’en a que peu, ne suffirait pas à m’acheter ! Quand bien même tu t’endetterais pour, jamais tu n’aurais le luxe de me gardé… »

Arrogante ? Imbue de sa personne ? Oui et non, car elle parlait ainsi plus par provocation qu’autre chose. Bien que d’un coté elle n’avait pas tout à fait tord …

Ne lâchant pas le jeune homme de son regard distant, l’Hybride avait esquissé un sourire forcé en l’écoutant parler. Le pauvre avait il été vexé ? Elsina était dans l’incapacité de le dire, puisque le visage sans aucun sentiment de l’homme en face d’elle ne révélait absolument rien d’intéressant.
Elle lâcha alors les barreaux, et retomba avec grâce au fond de la cage d’un air morose et indiscipliné, prenant soin de remonter sa robe en lambeau de long de ses cuisses. La provocation avait toujours marché pour elle, et tenté le coup n’était pas une perte de temps. Au contraire, cela lui aurait au moins permit de se divertir un peu…

Fixant le jeune homme d’un air des plus aguicheur, Elsina soupira doucement. En y repensant, c’était de cette façon qu’elle aurait du agir avec son ancien maître, même si elle n’était pas sur que cela aurait servit à quelque chose… Sinon il l’aurait certainement engrossé lui-même … Or, il avait préféré donner la moitié de sa fortune pour que son Hybride favorite soit fécondé par un Hybride du même type qu’elle, ce qui n’avait pas été pour déplaire à l’intéresser. Mais si un jour elle avait su qu’elle tomberait si bas, alors elle aurait tous fait pour ne jamais y arriver…

Aguichant toujours le jeune homme, provocante et mauvaise, Elsina lâcha alors sans aucune délicatesse :

« Je suis désoler, mais je ne suis pas compatible avec la pauvreté… »

[J’adore le petit Hoho ! lol]


Assise au fond de sa cage dans une position toujours aussi aguicheuse, Elsina sentit la colère montée en puissance dans le fond de son ventre. Vraiment, celui là commençait réellement à lui taper sur les nerfs avec son air suffisant et ses paroles pleines de pique ! C’était bien trop facile de parler ainsi de l’autre coté de la cage, libre, et ayant un droit de vie ou de mort sur les Hybrides comme Elsina juste parce qu’il était Humain ! Le visage déformé par la colère, Elsina ne bougea pas d’un poil, son poignet resserrant à présent de toutes ses forces un morceau de tissus de sa robe déchiré par endroit pour ne pas explosé de rage.

Dévisageant l’homme, le défiant du regard, elle siffla alors comme un serpent, la voix tremblante de rage :

« Laisse moi rire, ne me parle donc pas de personnalité ! Derrière t’es grand air tu semble vide ! Complètement dénué d’intérêt ! »

Puis le regardant de bas en haut, Elsina reprit de plus belle après avoir tenter de calmer sa respiration alarmé par sa colère :

« Quand à ma misère, je préfère y croupir plutôt que de m’en faire sortir par quelqu’un comme toi ! Maintenant va donc faire mumuse ailleurs avec une autre Hybride, peut être que certaine te trouverons du charme… »

Le fusillant une dernière fois du regard, Elsina virevolta avec grâce pour tourner le dos à l’homme qui commençait réellement à l’irriter. Posant sa tête contre les barreaux de sa prison, elle regrettait amèrement de ne pas avoir profité de sa vie d’antan, là où on la traitait comme une reine… Alors qu’à présent, elle n’était plus qu’une souillon…

Bouillonnant intérieurement, l’Hybride se mordit violement la lèvre pour ne pas rétorquer encore une fois de sa voix tranchante. Il était clair qu’une discussion, même pleine de sous entendu et de pique, comme il le disait lui-même était inutile. Restant silencieuse, même si la difficulté était immense, Elsina se frappait limite le crâne sous la colère. Mais se calme peu à peut en exerçant une série de respiration d’accouchement presque silencieuse. Qu’il se tir cet imbécile heureux ! Qu’il la lâche avec ses petits insinuation débile à la « je gagne ma vie avec ma pauvre et pitoyable personnalité ! ». Parce que très sincèrement elle n’en avait rien à faire ! Surtout qu’elle aurait très bien pu faire la même chose, travailler, et gagner sa vie honnêtement si on lui avait laisser sa chance, mais surtout sa liberté…

Fermant doucement les yeux, Elsina tenta alors de calmer sa rancœur, et d’oublier se type qui lui avait complètement sapé le moral en quelques secondes. Mais il ne lui fallut pas longtemps pour se rendre compte d’une présence, toujours la même, immobile derrière elle et atrocement dérangeante à la longue… C’était lui, il était toujours là ! Exaspéré, levant les yeux en l’air, elle se demandait ce qu’il pouvait bien trafiquer encore, semblant collé aux barreaux, silencieux lui aussi. Rien que cette présence l’irritait, bien plus que le silence, et les autres Hybrides complètement déchaîné, aussi bien de colère ou de tristesse qui l’entouraient.
Semblant devenir folle, Elsina manqua de s’arracher les cheveux, et se retourna violemment pour constater que l’homme était à présent assis contre les barreaux :

« Non mais c’est pas vrai !!! »

Complètement hors d’elle, l’Hybride lançait un regard furibond à l’imbécile qui lui sortait par les yeux depuis qu’elle lui avait parlé pour la première fois. Hurlant de nouveau, elle se mit à faire de grand geste, telle une folle paniquée, ce qui était pourtant loin d'être le cas :

« Si l’endroit te plait j’te laisse ma cage !! J’me barre et je vois plus ta tête !! Mais c’est pas possible d’être aussi stupide !!! »